« Hope one » tome 1/2 : lost in space ?

Dans une petite station orbitale, Adam est actif depuis trois mois quand Megan sort d’un sommeil de… 49 ans. Embarquée en 1971, alors que la troisième guerre mondiale allait ravager la terre, elle hiberne depuis dans HOPE one, une des douze navettes tournant autour de la terre et formant une manière de communauté. Voici le départ du premier tome de Hope one, du prolifique ‘Fane, qui place d’entrée le lecteur entre Alien, The 100 et quelques autres classiques de la culture post-apocalyptique.

Un vrai petit paradis…

La navette est doté de technologie très avancées qui lui permettent une autonomie pour ses deux habitants. Ses batteries se chargent au soleil en suffisance pour une complète rotation, mais guère plus, si bien qu’il faut rester vigilant. Les survivants au service de la machine et du système devant servir à la survie de l’espèce ?

Quant aux ressources alimentaires, elles sont quasiment infinies, par le stock et l’immense potager auto-géré qui produit en abondance. N’eût été la limite en oxygène qui interdit une population nombreuse — voire même la limite à deux ! —, chaque navette pourrait être la promesse d’une nouvelle communauté.

ou un triste Eden

Toute la dramaturgie du premier tome d’Hope one, huis clos dans l’infini de l’espace, tient sur l’amnésie de Negan et le comportement trouble d’Adam, dont on comprend vite qu’il la drogue. A quelles fins ? On vous laisse le découvrir… mais ses visées ne sont pas nécessairement pieuses… doutant que Negan est tout à fait affriolante.

Le huis clos est parfaitement maîtrisé, le récit impose une montée des tensions dans un univers qui révèle de plus en plus son aspect carcéral et les doutes quant à la possibilité réelle d’un retour sur terre. On attend le tome 2 avec impatience !

Loïc Di Stefano

‘Fane, Hope one, tome 1/2, janvier 2019, 72 pages, 15,50 eur

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