O.C. Wingate : Un parfait capitaine britannique

Sarah Vajda est membre de la petite bande à Boojum. Aussi ne pouvions-nous pas faire un article comme si de rien sur son livre. Mais pourquoi se priver du plaisir de vous le présenter tout de même en laissant parler son éditeur ? 

 

Présentation de l’éditeur

 

En seulement huit années (de 1936 à 1944), un capitaine mal noté accomplira ce dont, enfants, lisant Kipling, nous avons rêvé. Du Soudan en Birmanie, en passant par la Palestine mandataire et le royaume d’Éthiopie, Wingate s’avèrera un remarquable meneur d’hommes et un tacticien d’exception.

Ses domaines de prédilection ? La guerre asymétrique, les escouades de nuit. Son nom demeure attaché à celui de Tsahal, à l’indépendance de l’Éthiopie et à la tactique de « pénétration prolongée en territoire ennemi ». Derrière l’union anglo-américaine, derrière les SAS (Special Air Service), refondés en 1947 et considérés depuis lors comme l’une des références mondiales en matière de forces spéciales et de contre-terrorisme, son ombre se tient toujours en embuscade. Who Dares Wins (« Qui ose gagne »), devise des SAS, illustre à merveille le singulier parcours d’un homme assez peu ordinaire.

Docteur en littérature à l’EHESS, Sarah Vajda a commencé par réaliser durant une quinzaine d’années de nombreuses mises en scène de théâtre avant de se consacrer à la littérature. Auteur de cinq romans, elle a signé plusieurs biographies remarquées, notamment un Maurice Barrès et un Romain Gary.

 

 

Sarah Vajda, O.C. Wingate : Un parfait capitaine britannique, Le Polémarque, 360 pages, 18 euros

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