UCC Dolorès tome 1 : La trace des nouveaux pionniers


Qui ne connait Lanfeust de Troy et ses déclinaisons ne connait pas Didier Tarquin. Il est à l’origine de ce blockbuster de la BD connu et reconnu par des millions de terriens. 

Il tâte le terrain cette fois-ci de la science-fiction à grand renfort de budget de communication : teaser, trailer et autres campagnes d’e.mailing qui égrènent la stratosphère médiatique depuis des semaines tel un film à sensation.

Comment une douce et naïve none peut-elle devenir le pilote d’un vaisseau spatial ayant appartenu à l’un des pirates les plus sanguinaires de son temps ?

Sœur Mony vient d’avoir 18 ans, préservée du monde depuis son abandon à sa naissance devant une église, ses parents ne lui laissent pas d’autres choix que de quitter son cocon à sa majorité. Elle est pétrifiée avec pour seul guide une sacoche contenant une boîte qu’elle découvre pour la première fois à sa sortie.

© Tarquin / Glénat

Pour seul message « prends soin de Dolorès » et une clef ; elle découvre rapidement qu’elle correspond à une consigne qui renferme un vaisseau spatial prénommé l’Unité Cosme Corsaire DOLORES.

Sainte Mony priez pour nous

Mony est seule mais sans manquer de ressources, elle sent que sa mission est de suivre son instinct ou est-ce son destin ? Elle doit commencer par recruter un pilote parmi les ténèbres infâmes de la planète Néo-Gaya dont elle ignore tout et qui aurait pu la perdre sans la rencontre de Kash assurément programmée par le saint esprit.

Kash sera son sésame pour s’extirper de cette situation et retrouver son vaisseau.

Ce dernier remis en état de fonctionnement, ils partent pour des aventures plus que semées d’embûches, qui permettra à Mony de découvrir dans ce premier tome qui était son père, homme autant craint que détesté. Ils attisent la convoitise de nombreux flibustiers qui se mettent à leur trousse.

© Tarquin / Glénat

Atterrissage du moyen-âge à la SF réussit

Didier Tarquin parait avoir longtemps mûri son projet de « space opéra », magnifiquement mis en lumière par son épouse, en analysant et étudiant le style d’autres productions de ses pairs de type western ou fantasy avant de se lancer.

Je m’interroge en revanche sur la transformation aussi rapide que radicale d’une none en une femme déterminée mais surtout voluptueuse et attirante … cela dit ses formes et atours sont tout à fait à notre goût et sa sublime crinière rousse ne demande qu’à être domptée ;-).

L’histoire débute tambour battant, tous les éléments sont en place, l’univers propres à la  science-fiction nous en met pleins les yeux, les personnages sont tous haut en couleurs et paraissent avoir envie d’en découdre.

Xavier de la Verrie

Didier Tarquin (scénario), Lyse Tarquin (dessin), U.C.C. DOLORES, tome 1, Glénat, janvier 2019, 48 pages, 13,90 eur

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