Serpent Dieu : Les larmes d’Odin
L’univers des vikings inspire toujours autant le mondée la BD. Jérôme Le Gris (scénario) et Benoit Dellac (dessin) explorent avec Serpent Dieu la partie la plus violente sans doute, celle des guerriers sanguinaires et possédés que sont les berzerks, des guerriers qui se sont pris de rages soudaines qui les transforment en monstres sanguinaires et implacables. Et leur album Serpent Dieu n’est pas pour les douces et frêles créatures : c’est de la rage brutale !
l’Islande brutale
Un homme est attaché à un drakkar et envoyé seul sur la mer, pour que les dieux décident de son destin. Pourquoi ne pas le tuer, dans ce monde pourtant si barbare, pour les massacres dont il est à l’origine ? simplement parce qu’il est un guerre-fauve, un soldat d’Odin, dont il porte la marque. Echoué dans un village a priori paisible, il est aussitôt fait prisonnier mais gardé en vie. Car ce serait encourir les foudres d’odis que d’oser s’en prendre à l’un de ses enfants, aussi maudit soit-il !
Que le feu de la rage se répande !
L’arrivée du Berserk va modifier le destin de l’île et de ses habitants. Sa puissance hors normes va déséquilibrer les forces en présence et, alors que le village où lest retenu prisonnier est attaqué, il est délivré in extremis par la jeune et belle héritière du seigneur son hôte et tue le chef de guerre adverse. La guerre n’est plus évitable, et le prisonnier va sans doute prendre une place centrale sur le prochain champ de bataille.
Rien de mieux qu’un scénario ficelé au cordeau et des dessins surpuissants pour vous embarquer dans ce monde de violence et de traditions.
Loïc Di Stefano
Jérôme Le Gris (scénario) et Benoit Dellac (dessin), Serpent Dieu, tome 01 : Les Larmes d’Odin, Glénat, janvier 2019, 48 pages, 13,90 eur