« Winnbago Graveyard », hommage au classique d’horreur

Après une longue période de disette, l’horreur est redevenu un genre plébiscité. Un classique, même. Et Winnebago Graveyard peut se lire comme un hommage au genre !

 

Des vacances qui tournent mal

La petite famille recomposée traverse la campagne dans un camping-car. Les premières vacances tournent au conflit entre le beau-père et le fils. Alors, pour calmer l’ambiance, une petite virée improvisée dans une fête foraine est décidée. Une fête foraine aux allures un peu désuète mais le temps passe. Et quand la famille ressort, le camping-car a disparu, et c’est comme si la fête elle-même n’avait jamais existé. Il ne reste pas à la famille qu’à trouver refuge dans la ville voisine…

A peine installé dans un hôtel désert, dans cette ville déserte, une troupe d’encagoulés qui brandissent des torchent enflammées et réalisent des sacrifices sataniques, les pourchassent ! Tout un village qui semble ligué contre les étrangers de passage, ou bien s’agissait-il d’un piège pour nourrir de chair fraîche leurs messes sataniques ? Beaucoup de rythme, beaucoup de morts, beaucoup de sang, et quelques belles scènes, même si les dessins ne sont pas toujours à la hauteur de l’atmosphère attendue.

 

S’il n’apporte rien d’original au niveau du scénario ni de l’ambiance, Winnebago Graveyard fera passer un bon petit moment aux fans d’horreur. Les autres resteront sur leur faim, car c’est un peu rapide et convenu.

 

 

Loïc Di Stefano

 

Steve Niles (scénario) et Alison Sampson (dessin), Winnebago Graveyard, Glénat Comics, octobre 2018, 144 pages, 15,95 eur

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