Nailbiter, tome 4 – La Soif de sang

Couverture du comics Nailbiter tome 4Nouvelle enquête, nouvelle ville, et toujours plus de mystères… Ce Nailbiter, tome 4 annonce de grands changements pour une série toujours aussi prenante.

 

Le tueur en série Edward Charles Warren a disparu ! Celui que la presse a surnommé « Le Rongeur d’ongles » (« Nailbiter » en anglais) a disparu de Buckaroo, petite bourgade américaine où sont nés de nombreux serial killers. Pendant que Crane tente de percer les mystères de la ville, l’enquêteur Finch rejoint l’agent du FBI Barker à Atlanta. Leur objectif ? Qui se cache derrière une série de meurtres rituels… Mais attention, Warren n’est jamais bien loin !

 

 

Un thriller haletant

Le scénariste Joshua Williamson est un malin. Il nous a tenu en haleine pendant 15 épisodes avec le mystère de Buckaroo. Comme on pouvait l’anticiper, Williamson a pris grand soin de pas lever le voile sur ce qui nous pousse à lire Nailbiter. À savoir : pourquoi le village de Buckaroo est-il le lieu de naissance d’un bon nombre de tueurs en série ? Et Williamson a raison, parce qu’il n’est pas sûr que sa série résiste longtemps une fois que nous aurons compris. Mais en attendant ce moment, Nailbiter reste le page turner qu’il est depuis le tout début.


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Buckaroo et ses mystères

Williamson scinde sont intrigue en deux parties. Nous suivons donc Crane qui se dépatouille avec les retombées des 15 premiers épisodes. Pire, elle met la main sur un mystérieux document qui pourrait bien bouleverser notre perception de l’enquête. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il reste probablement un paquet de mystères à Buckaroo. Et qu’importe si, au final, tout soit cohérent (on croise tout de même les doigts…). L’important ce sera qu’on se soit fait trimballer en long et en large.

 

Nailbiter tome 4
crédit : Mike Henderson (Image Comics)

 

Une équipière violente et inquiétante

Comme pour mieux insister sur le fait qu’il nous manipule, Williamson s’offre ici une petite récréation. Focus sur l’agent Baker, la nouvelle coéquipière de Finch. Mais Baker a un grave problème psychologique : elle souffre d’hallucinations violentes dans lesquelles elle s’imagine massacrer sauvagement d’autres personnes. Du coup, évidemment, Joshua Williamson s’en donne à cœur joie avec nos nerfs : est-elle réellement folle ? Si oui, quand va-t-elle craquer ? Et quels liens avec le Nailbiter et Buckaroo ? Sur cette affaire, le complice de Williamson, le dessinateur Mike Henderson, s’en donne à cœur joie avec une narration soignée et des scènes toujours aussi gores. Attention, la dernière scène vous laissera pantelant : vite, vite, la suite !

 

Stéphane Le Troëdec

 

Joshua Williamson (scénariste), Mike Henderson (dessinateur), Nailbiter, tome 4 – La Soif de sang, traduit de l’anglais par Philippe Touboul, Glénat, Collection Comics, novembre 2017, 128 pages, 15,95 euros

 

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