Bienvenue à l’école des dresseuses de monstres

Ion Hidaka et Sora Misumaru font toutes les deux leur entrée à l’école Tatara, où elles vont entamer un cursus un peu spécial : dressage de kaijus, ces monstres d’origine inconnue et dangereux arrivés sur terre il y a une vingtaine d’années. Depuis qu’elle a découvert que leur agressivité pouvait être calmée et maîtrisée par la voix de certaines jeunes filles, l’espèce humaine a décidé d’essayer de cohabiter avec eux. En plus des cours théoriques, Ion et Sora sont  inscrites au club de dressage du collège, où elles s’occupent tous les jours d’un énorme kaiju à l’allure de dinosaure de vingt-cinq mètres qui vit dans la forêt non loin de là. Elles vont vite s’y attacher et va naître entre eux une belle complicité, mais cela n’empêche pas que ce kaiju reste sauvage et doive être dressé. Y parviendront-elles ? et parviendront-elles à maîtriser leur chant pour devenir de vraies dresseuses de kaijus ?

 

Le premier tome de Dresseuses de monstres relate leur arrivée au collège et les débuts de leur formation. Avec beaucoup d’humour et des bêtises en série, les deux filles se sortiront des situations les plus étrange, comme lorsque qu’un immense lézard se fige contre la façade de l’école, se minéralise pour finir par renaître en dragon…

 

le kaiju n’est pas un pokemon

 

Kaiju vient du japonais et signifie bête étrange ou bête mystérieuse. On en retrouve dans la culture populaire et notamment dans des figures mythiques comme Godzilla, ce sont dans ce cas des kaijus-eiga. Les Japonais ont une appréciation différente de la notion de monstre, ils voient plus une force de la nature devant laquelle l’homme est impuissant et non pas une force du mal ou un assemblage hétéroclite (Minotaure, Centaure, etc.)

 

Les dessins sont tout ce qu’il y a de plus mignon, c’est une série pour les jeunes lecteurs et les monstres, aussi impressionnants soient-ils, n’en sont pas moins doux et affectueux.

 

Salomé et Loïc Di Stefano

 

SHIMAZAKI Mujirushi, Dresseuses de monstres, tome 1/2, traduit du japonais par Fabien Nabhan, Komikku, juillet 2017, 7,90 euros

 

 

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