« Renjoh Desperado », western nippon déjanté

Renjoh Desperado, dont la publication commence en France grâce à Kurolawa au moment où la série s’achève avec le sixième tome, est le nouvel univers de Ahn Dongshik, déjà auteur de la série Gagoze. C’est un bon mélange d’action, d’aventure, d’humour et de filles sexy. Mais c’est surtout l’histoire de Monko, aventurière solitaire très attachante.

 

La belle et mystérieuse vagabonde

Monko est une vagabonde qui traverse un japon très inspiré des images iconiques du western américain à la recherche d’une seule chose : trouver le mari idéal. C’est un véritable coeur d’artichaut, lectrice assidue du magazine O can can, la revue préférée des jeunes filles… Mais c’est aussi une adversaire imbattable pour toute personne qui se mettrait entre son amoureux et elle ! C’est une guerrière surpuissante, équipée d’un bras bio-mécanique et d’un chapeau (inspiré des kasa ronin traditionnels) pare-balles…

 

 

Très sexy (et mise en valeur par des pauses avantageuses), Monko est confronté aux classiques attaque du train, sauvetage d’un village pillé par des bandits, harceler de pauvres femmes et, plus exotique, combattre d’énorme monstre issus du folklore traditionnel japonais. On y apprend quelques petits secrets à propos de Monko, qui s’apparente de plus en plus à un ronin, samouraï sans maître devenu vagabond mais toujours fidèle à sa tradition, son clan, son serment. Et redoutable combattant même au katana contre des armes à feu. Quant à savoir pourquoi sa tête est mise à prix ?…

 

un coup de foudre de Monko

 

Malgré quelques scènes de combat peu lisibles, Renjoh Desperado mêle l’action pure, la vertu (car Monko ne se bat que pour de bonnes causes) et l’humour, ce qui augure d’une série dont le succès ne sera pas immérité ! On attend la suite avec impatience.

 

Loïc Di Stefano

 

Ahn Dongshik, Renjoh Desperado, tome 1, Kurokawa, avril 2018, 208 pages, 7,65 euros

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