5 bonnes raisons d’aller voir « Black Panther » au ciné ce week-end

Sorti le 14 février, Black Panther démarre fort ! Le film réalise le deuxième meilleur démarrage parisien de 2018 avec plus de 3 000 entrées (Source : CBO Box-Office). Les raisons de ce succès sont multiples : voici 5 raisons qui expliquent la réussite de ce nouveau film de Marvel Studio.

 

Après la mort de son père, T’Challa revient au Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Le jeune homme doit hériter du trône mais aussi du costume et des pouvoirs de Black Panther, le représentant sur Terre de la déesse Bastet. Mais Klaue, un adversaire du Wakanda, resurgit, mettant le courage de T’Challa à rude épreuve. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…

 

 

Longue vie au roi T’Challa !

Black Panther n’est ni un justicier vengeur ni un milliardaire égocentrique et encore moins un adolescent piqué par un insecte radioactif. Après le décès de son père, T’Challa devient le roi du Wakanda. Cette nation d’Afrique riche et farouche n’a jamais été colonisée et exploite un gisement d’un métal rare, le vibranium. Cette position de monarque du héros offre des ouvertures scénaristiques intéressantes et surtout inédites pour un film Marvel Studio. Digne représentant de son pays, T’CHalla hésite sur les choix à faire pour assurer l’avenir de son pays. Son statut implique une certaine gravité et noblesse. Du coup, Black Panther évite la surenchère de petites blagues et de bons mots qu’on retrouvait dans les productions récentes du studio.

 

 

Black Panther : deux films en un

La première partie de Black Panther se rapproche plus d’un film d’exfiltration, avec de larges clins d’œil à la saga James Bond 007. Ainsi, Shuri, la sœur de T’Challa, y fait office de « miss Q » version « geekette » ; les dialogues citent Grace Jones. Et la très belle scène de casino, suivie d’une course poursuite, rappelle le meilleur de 007.
La seconde partie du film s’oriente vers le film « de trône ». Trahisons, conflits entre clans, lutte de pouvoir… T’Challa tombe en disgrâce et va devoir se battre pour récupérer son trône. Bonne surprise : son adversaire, Killmonger, a des motivations crédibles et intéressantes. Ses arguments poussent T’Challa à s’interroger sur son rôle et la position de son pays sur l’échiquier mondial (cette storyline se conclue dans une scène positionnée dans le générique de fin, ne partez pas trop vite de la salle).

 


À LIRE AUSSI :

5 aventures de Black Panther à découvrir5 aventures de Black Panther à découvrir (ou redécouvrir)


 

 

Girl power

Dans Black Panther, les rôles féminins sont absolument remarquables. Les dora milaje, la garde rapprochée féminine de T’Challa, ne sont pas là pour faire potiches. Ces guerrières sont impressionnantes et la réalisation se plaît à les mettre en valeur au point qu’on ressent leur puissance. Le scénario offre même à la capitaine de la garde, Okoyé (sublime Danai Gurira), un dilemme très intéressant à régler. Shuri, la sœur de T’Challa, est une chercheuse de talent ; c’est elle qui met au point l’équipement de Black Panther. De manière plus générale, le casting féminin joue un rôle primordial. Un bémol : Angela Bassett, dans la peau de la mère du jeune roi, hérite d’un rôle plus convenu et stéréotypé.

 

 

Afro-style

La réappropriation du style traditionnel africain est une des grandes réussites de Black Panther. Les graphistes ont abondamment pioché dans les visuels africains pour créer une charte graphique riche, cohérente et moderne. Le film déborde de costumes, de coiffures et de décors ! Par moment, on ne sait où regarder à l’écran tellement il y en a… Chaque personnage a son style vestimentaire, et les personnages changent plusieurs fois de tenues tout en gardant une réelle cohérence d’une scène à l’autre. Exception faite des extérieurs réduits à des fonds numériques pas toujours des plus heureux, les décors et les designs architecturaux sont de véritables réussites. Rien que pour cette richesse particulièrement rafraîchissante pour un blockbuster américain, Black Panther est à voir sur grand écran.

 

 

La technologie avancée du Wakanda

Le film Black Panther retranscrit parfaitement un des éléments du comics, à savoir que le Wakanda est un pays technologiquement bien plus évolué que les autres. On y guérit des liaisons à la moelle épinière en quelques heures. La technologie des ADAV (aéronef à décollage et atterrissage verticaux) est largement répandue. Il y a un système de communication à base de perles. Mieux : toute cette technologie coexiste parfaitement avec les traditions ancestrales. Le Wakanda paraît largement en avance par rapport aux États-Unis, brièvement aperçus au début du film. Le contraste est saisissant car à contre-courant de l’image qu’on nous donne en général de l’Afrique.

 

Stéphane Le Troëdec

 

À LIRE AUSSI :

meilleurs costumes Panthère Noire Black Panther5 costumes de Black Panther qui déchirent

Laisser un commentaire