La course aux étoiles, un héros du passé

L’aventure continue  

Voici donc le La course aux étoiles, sixième volume des aventures du héros créé par Edmond Hamilton (1904-1977), la fameux Capitaine Futur, plus connu sous le sobriquet de Capitaine Flam dans nos belles contrées francophones où beaucoup de petites têtes blondes, devenues grises, ont vibré en regardant ce dessin animé de la TOEI. Depuis 2017, on a pris l’habitude de retrouver chaque année un volume des aventures du célèbre justicier grâce aux éditions du Bélial et à la ténacité du traducteur Pierre-Paul Durastanti. Que nous réserve ce roman ?  

Un nouveau défi  

Si dans l’urgence Futur agissait sur les chapeaux de roue, il ne le faisait jamais à l’aveugle, sans réfléchir, aussi imminent que soit le danger. Son formidable intellect analysait avec efficacité la situation et déterminait le cours le plus logique à suivre. Il resta immobile, les poings serrés, un air grave et dur sur son beau visage. Quelqu’un qui ne le connaissait pas l’aurait cru muet de colère devant le vol du Comète. 

Des inconnus sont venus dérober le célèbre vaisseau du capitaine Futur sur la Lune au moment où le célèbre signal d’appel retentissait sur Terre. Car de nombreux vaisseaux spatiaux disparaissent au moment de leurs essais, les pilotes se retrouvant dans le vide dans leurs combinaisons spatiales. Mais voilà, un des robots de Futur, Otho, est à bord du Comète. Le capitaine Futur est loin d’avoir dit son dernier mot…  

Le pouvoir de la nostalgie  

Avec ce nouveau volume des aventures du Capitaine Futur, on redécouvre le charme suranné du serial et de l’aventure à tous crins, avec un héros charismatique auquel, enfant, on voulait ressembler. On retrouve aussi la belle Joan, toujours amoureuse et intrépide (mais rien ne se passe entre eux bien sûr). C’est certainement moins bien écrit que Iain Banks ou plus récemment Ada Palmer (auteur du cycle Terra Ignota), mais le charme opère et on dévore La Course aux étoiles.

Ne boudez pas votre plaisir !  

Sylvain Bonnet  

Edmond Hamilton, La Course aux étoiles, traduit de l’anglais par Pierre-Paul Durastanti, Le Bélial collection « Pulps », couverture de Philippe Gady, juin 2021, 216 pages, 15,90 eur

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