Tarzan l’homme-singe tome 2, plongée dans la jungle
Si vous avez manqué le début…
Eric Corbeyran, scénariste d’Abraxas et de l’adaptation des Thanatonautes de Bernard Werber, a entrepris le Tarzan d’Edgar Rice Burroughs en compagnie du dessinateur Roy Allan Martinez. Dans le premier volume on a fait connaissance avec ses parents, John et Alice Clayton, débarqués d’un navire en pleine mutinerie. Ils meurent brutalement tandis que leur bébé est recueilli par une singe nommée Kala qui l’élève comme son fils. Tarzan grandit, différents des singes, découvre des affaires ayant appartenu à ses parents naturels. Kala meurt et Tarzan la venge. Plus tard, des européens débarquent, avec à leur tête Jane Porter, à la recherche de son père archéologue, et un nommé Canler. Jane est sauvée par Tarzan mais quand celui-ci la ramène au camp, Canler, croyant avoir affaire à un sauvage, lui tire dessus.
Un lent retour vers la civilisation
Tarzan se remet de ses blessures, soigné par Jane Porter. Il finit par aider celle-ci pour retrouver son père, emprisonné par un de ses anciens associés qui veut mettre la main sur un trésor mystérieux. Mais Canler veut se débarrasser de Tarzan qu’il jalouse. Car Jane Porter est clairement en train de tomber amoureuse de lui. La jeune femme est persuadée, après retrouvé les papiers des Clayton que Tarzan est leur fils. Or, il serait alors le dernier héritier mâle de la famille Greystoke : Jane écrit alors à la dernière représentante de la famille en lui envoyant ce qu’elle a trouvé. Bientôt les voilà sur un bateau en route vers l’Angleterre. Mais Canler ne veut pas perdre Jane…
Un récit globalement fidèle à l’original
Le principal apport de cette adaptation est l’énergie du trait de Roy Allan Martinez, qui ne cache rien de la violence de l’histoire de Burroughs. On note aussi que Jane Porter est finement dessinée. De l’aventure, de la romance, la jungle sauvage, et un humain confronté à sa part animale : au final cette adaptation est une réussite.
Sylvain Bonnet
Éric Corbeyran & Roy Allan Martinez, Tarzan l’homme-singe 2, Glénat, décembre 2024, 56 pages, 15,50 euros