Le bâtard de Kosigan IV : le testament d’involution
Et voici donc le quatrième tome du Bâtard de Kosigan, saga de fantasy haute en couleur concoctée avec un certain talent par Fabien Cerutti. Qu’en est-il de ce brave Kosigan, perdu dans des complots entre France et Allemagne, face à une magie qu’il craint et qui le fascine ? Vous le saurez si…
Fin de partie ?
Difficile partie qui s’engage pour le Bâtard de Kosigan, perdu entre les intrigues des sorcelières du Mondkreises et les entreprises du cardinal de Las Casas, chef de l’inquisition.
« Avance Bâtard, ces dames sont pressées !
La bourrade de l’Orc dans mon dos est violente. Je lui jette un coup d’œil en coin et reprends la progression sans broncher. »
Pierre de Kosigan cherche à comprendre. Découvrir ce qui se cache derrière les ombres. Toujours aidé par sa troupe, il met tout en œuvre pour comprendre ce qui se passe, quitte à remettre en cause pas mal de choses. Son descendant, à l’orée du XXe siècle, passe pour mort. Il est en fait un pion dans une partie d’échecs entre Les Antagonistes, lointains descendants des partisans de Las Casas, et L’Arche. A cinq siècles de distance, les deux Kosigan vont découvrir qui dirige le monde en secret. Pas sûr qu’ils en réchappent.
Et tout recommence !
La lecture de ce quatrième tome… ne résout rien ! Et pourquoi pas au fond. Fabien Cerutti mitonne une espèce de cliffhanger qui relance son intrigue et fera les délices des amateurs de ce genre de coup. Soyons francs, ça fonctionne. Avec ça, on est partis pour un nouveau cycle qui promet beaucoup. Saurons-nous un jour la fin cependant ?
Sylvain Bonnet
Fabien Cerutti, Le bâtard de Kosigan IV : le testament d’involution, Gallimard Folio Fantasy, illustration de couverture d’Alain Brion, octobre 2024, 656 pages, 10,50 euros
