L’île de Pâques en toutes lettres

L’Île de Pâques — Jennifer Vanderbes

1913 : Elsa Pendleton, orpheline depuis peu, quitte l’Angleterre avec sa sœur et son mari, anthropologue chargé d’étudier les colossales statues de l’île de Pâques, un des lieux les plus reculés du monde. Elle renonce ainsi à Max, l’Allemand marié et père de famille avec lequel aucun avenir n’est envisageable. Ce voyage, qui commence comme un devoir familial, va se transformer en une grande aventure : en aidant son mari, Elsa s’adonnera à ses propres recherches et trouvera un sens à sa vie. Soixante ans plus tard, Greer Farraday, botanistes américaine spécialisée dans l’étude du pollen, se rend sur l’île de Pâques afin de prendre ses distances avec des souvenirs douloureux. Elle doit faire le deuil de son passé, et surtout de l’amour trahi, avant de se tourner librement vers l’avenir. Une série de révélations dévoilera le destin croisé de ces deux intrépides jeunes femmes, séparées par le temps mais liées par la passion, la trahison, et les mystères impénétrables de l’île de Pâques.

Plon, avril 2004, 388 pages, épuisé mais pas en bibliothèque !

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Rapa-Nui — Léonnore Fleischer

Après des milliers d’années d’isolement, l’île inhabitée la plus reculée de la planète, l’île de Pâques — appelée aussi Rapa Nui —, fut découverte en 1722 par un navigateur néerlandais. Des statues de pierre gigantesques et des objets d’artisanat datant de l’âge de la pierre étaient les seuls vestiges d’une grandiose civilisation disparue… Nul ne sut jamais ce sui s’était réellement passé sur cette île. « Rapa Nui » est bien davantage qu’une chronique exacte des événements survenus dans ce lieu mystérieux et envoûtant. C’est le récit de Pâques en l’année 1680, quand une guerre civile entre ses deux peuplades rivales se déclare… 

Pocket, juin 1994, 253 pages, épuisé mais pas en bibliothèque !

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Aku-Aku : le secret de l’île de Pâques — Thor Heyerdhal

Publié il y a près de quarante ans, ce classique de la littérature d’exploration, longtemps controversé, a conduit les savants à repenser — et à réécrire en partie — l’histoire du peuplement des îles du Pacifique.
L’expédition norvégienne de 1955, la première à avoir mené de véritables fouilles archéologiques dans l’île de Pâques, ne s’est pas contentée de mettre au jour des vestiges inouïs et d’accumuler trouvaille sur trouvaille : elle a apporté les premières preuves indiscutables qui permettent aujourd’hui d’affirmer que la Polynésie s’est trouvée peuplée d’abord, au tout début de notre ère, par de grands hommes à la peau claire venus des rivages de l’Amérique du Sud.
Une découverte qui remet en cause la plupart de nos idées reçues sur l’histoire des migrations humaines.
Mais le livre de Thor Heyerdahl, par-delà la chronique d’une mission de pure archéologie, nous rend surtout témoins de l’affrontement pathétique de deux cultures, de deux visages du temps.
Aux chercheurs norvégiens occupés à déterrer leur passé, les derniers Pascuans hésitent à confier leurs secrets ; et notamment à livrer les clés de tout un réseau souterrain de cavernes sacrées surveillé par les aku-aku, ces esprits gardiens de l’invisible.
A travers le désarroi de ces hommes oubliés par l’Histoire, dépositaires d’une tradition millénaire perpétuée dans l’ombre, se donne ainsi à entendre, quasi miraculeusement, la rumeur d’un monde perdu.

Phébus, juin 2005, épuisé mais pas en bibliothèque !

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