Célébration de l’ivresse, du vin en Chine

Jacques Pimpanneau poursuit ses rêverie de Chine chez Picquier avec un tout petit livre au titre prometteur et explicite, Célébration de l’ivresse.

Du vin !

On n’oublie pas que Baudelaire a déjà fait de ce thème un de ses plus beaux « poèmes en prose », mais cette célébration-là concerne seulement l’usage immodéré que les chinois faisaient du vin dans la Chine (très) ancienne. Le vin était à l’époque une boisson fermentée issue de céréales (riz, sorgho, etc.), peu alcoolisée. C’est l’ancêtre de tous les vins de fruits et surtout de raisins, et de la bière, sans doute, qui se sont épanouies ensuite au cours des millénaires.

Jacques Pimpanneau, bon connaisseur de la littérature chinoise, parsème son petit essai de textes anciens, tantôt contes, tantôt poèmes, qui racontent que l’ivresse était admise dans l’empire des mandarins, et considérée, sans être encouragée, comme une manifestation normale de sociabilité et de convivialité.

Amusante réminiscence d’un passé vraiment lointain, Célébration de l’ivresse fera parcourir l’histoire culturelle de la Chine sans modération.

Didir Ters

Jacques Pimpanneau, Célébration de l’ivresse, Picquier, novembre 2020, 100 pages, 7 eur

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