La Pierre du chaos 1 : le sang des ruines
Dans un empire qu’on pourrait dire roman, le peuple gronde. Pour l’apaiser, l’Empereur décide de renouer avec ancestrale tradition et demande à chaque famille noble d’envoyer un fils au service militaire. Ainsi, Navel et Araes quittent-ils la capitale Xenia la Blanche pour les confins de l’empire où rien jamais ne se passe. Dans le même temps, le seigneur barbare Anrogh remet son titre de chef de guerre des Volcaniens en jeu, et vainc son adversaire dans le sang. Anrogh a cependant d’autres ambitions… Ainsi s’ouvre Le Sang des ruines, premier tome d’une série qui s’annonce tout à fait épique !
Une petit frontière tranquille
Les deux protégés sont conduit dans un fort aux confins de l’Empire. Une zone calme, bordée par l’océan dont nulle menace jamais ne naît, sauf quelques menus pirates inoffensifs. Et une forêt mystique. Les soldats de l’Empire peuvent tranquillement abuser de leur pouvoir sur la population…
Mais de l’autre côté de l’océan, une immense horde de puissants barbares s’arme. Forte d’une puissance magique liée à la foudre, elle compte bien étendre sa domination… mais une jeune femme est admise au sein de la prêtrise, c’est un fait inouï, qui annonce la fin d’une époque…
Mais dans cette forêt une pierre dressée étrange commence à irradier son pouvoir ancestral. Au cœur d’un temple oublié, elle marque la présence d’une sauvagerie restée puissante et simplement en sommeil sur les terres mêmes de l’Empire…
Ce premier tome est une pure réussite : violence et diplomatie, civilisation émolliente et barbarie tonique ! Le monde est posé, cohérent et riche. C’est purement jubilatoire. Et les promesses sont nombreuses, aussi bien que les éléments qui, dans chaque camp, permet d’espérer un deuxième tome avec des affrontements puissants mais aussi certaines petites surprises. Et on attend tout cela avec impatience !
Loïc Di Stefano
Gabriel Katz (scénario), Stéphane Crépy (dessins), Léonardo Paciarotti (couleurs), La Pierre du Chaos 1 : Le Sang des ruines, Drakoo, octobre 2019, 48 pages, 14,50 eur
