L’Art de Assassin’s Creed Valhalla

La mode est aux vikings, plusieurs séries TV le signalent assez. Et voici que la licence à succès Assassin’s Creed, après s’être transportée pendant la révolution française, revisite les terres du Nord. Et alors que l’édition Ultimate est sortie en septembre sur toutes les consoles, Mana Books publie un artbook magnifique, immersif et magnifiquement réalisé : L’Art de Assassin’s Creed Valhalla.

Immersion totale

Même les version simplifiées des vikings devaient renvoyer cette impression « badass ».

Even Mehl Amundsen

L’artbook est d’abord un objet particulièrement soigné qui vise à montrer les étapes de la création du jeu. Le concept art, étape de recherches graphiques visant à traduire une atmosphère et un univers particulier, est largement mis à l’honneur. Que ce soient les personnages principaux, les paysages, les PNJ, le lecteur est plongé dans un univers en pleine élaboration. Les réflexions des artistes, qui commentent leurs dessins, ajoutent à l’intérêt du parcours.

Et les paysages, qui font une partie du succès de la licence Assassin’s Creed, sont une fois de plus magnifiques. Mais alors que les précédents jeux fondaient leur décor sur la copie la plus parfaite possible — et quelle réussite ! — de mondes réels, ici il s’agit d’en créer un, mythologique. C’est à la fois plus motivant pour les artistes mais aussi plus exigeant, car au-delà des prouesses techniques il faut inventer un monde cohérent dans lequel le joueur va vivre une grande aventure. Et il n’est rien de dire que les différents paysages, représentant les différentes contrées à explorer au cours du jeu, sont époustouflants.

Nous immergeants dans la création d’un monde d’une richesse incroyable, L’Art de Assassin’s Creed Valhalla peut même être apprécié par ceux qui ne connaîtraient pas le jeu. C’est dire s’il est réussi ! D’autant que la qualité éditoriale est, comme toujours avec Mana Books, au rendez-vous.

Loïc Di Stefano

L’Art de Assassin’s Creed Valhalla, ouvrage collectif, préface de Raphaël Lacoste, traduit de l’anglais par Laurent Laget, Mana Books, novembre 2020, 188 pages, 29,90 eur

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