Lady Mechanika 9 : le Diable du lac

Un ancien d’Image comics

On a connu Joe Benitez dans la seconde moitié des années 1990 quand il œuvrait sur la série The Darkness de Marc Silvestri et aussi de Weapon Zero, écrite par le grand Walt Simonson. Il a aussi travaillé sur des séries Batman et a terminé Soulfire de Michaël Turner, quand celui-ci est décédé. Lady Mechanika est sa création la plus personnelle, entre steampunk et fantasy, racontant l’histoire d’une aventurière dotée de bras et de jambes mécaniques et qui est à la recherche de ses origines. Elle a un associé, Lewis, inventeur de génie. Mais Lewis est fâché avec elle depuis qu’elle a torpillé son union, à terme fatale, avec une fée… Notre Lady Mechanika part donc ici pour la Sibérie pour se changer les idées !

Un dragon caché

La grande duchesse russe Maria Alexandrovna recrute Lady Mechanika pour retrouver un couple de scientifiques partis enquêter sur un monstre sévissant dans un grand lac de Sibérie. Arrivée sur place, Lady Mechanika est accueilli par son guide et quelques soldats et entame son périple vers le lac. Elle manque d’y laisser sa peau mais est sauvée par… des repris de justice, en fait des détenus politiques. Arrivée sur place, elle retrouve un scaphandre et décide de plonger au fond du lac. Elle y trouvera un dragon, certainement un animal préhistorique issu d’un œuf congelé depuis des éons et arrivé à maturité on ne sait comment. Il ne tue pas les humains mais les kidnappe pour avoir de la compagnie (c’est mignon). Notre héroïne le convainc de laisser partir les autres prisonniers contre sa promesse de rester avec lui. Mais Lewis, aiguillonné par sa nièce, finira par venir la rechercher.

Et pourquoi pas ?

Ce neuvième volume de Lady Mechanika n’est pas dessiné par Benitez lui-même mais par Siya Oum. Le découpage est dynamique mais le trait pas encore aussi précis que celui du créateur de la série. Pour autant, la qualité est au rendez-vous. Le personnage possède un charisme, grâce au travail de Benitez, qui plaira à beaucoup, dont l’auteur de ces lignes qui a fini par se prendre d’affection pour elle. Donc, on ne peut que vous recommander ce volume (si vous avez lu les autres bien sûr).

Sylvain Bonnet

Joe Benitez & M.M. Ghen & Siya Houm, Lady Mechanika 9 : le Diable du lac, traduit de l’anglais par Jérôme Wicky, Glénat, août 2025, 128 pages, 15,50 euros

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