Dune, une adaptation fidèle au film
La sortie de la deuxième partie de Dune est un évènement pour tous les amateurs de science-fiction et les éditions Delcourt ont choisi de traduire l’adaptation officielle de la première partie ces jours-ci. Au scénario, on retrouve Lilah Sturges, qui a fait ses premières armes chez DC et Marvel, tandis que le dessin est assuré par Drew Johnson, un vétéran qui travaillé sur Spiderman ou The Authority.
Dans un lointain futur (et pour ceux qui n’auraient jamais lu Frank Herbert)
Le jeune Paul, héritier du duc Paul Atréides, vit sur la planète Caladan aux côtés de ses parents. Il est hanté par des rêves se déroulant sur la lointaine planète Arrakis, où règne le désert et où survivent les Fremens. Arrakis est précieuse car on y trouve l’épice, nécessaire aux navigateurs de la Guilde pour plier l’espace, source aussi de bien des plaisirs. Arrakis est exploité par les rivaux des Harkonnen qui en ont retiré des profits considérables… Et c’est terminé car l’Empereur Shaddam IV a décidé de confier la planète aux Atréides. Un piège selon le père de Paul, Leto. Le Bene Gesserit, une confrérie de femmes aux capacités incroyables (et dont la mère de Paul, Jessica, est issue), est au courant du piège tendu par l’empereur. Mais ces femmes veulent protéger Paul, qui est peut-être le messie qu’elles attendent… Les Fremens aussi attendent un messie et le jeune Paul, dès ses premiers pas, ne sait pas à quel point son destin l’attend.
Une adaptation fidèle
Lire cet album est plutôt plaisant. Les dessins de Drew Johnson sont remarquables de précision et rendent bien l’ambiance du film de Denis Villeneuve (un film très réussi). L’ensemble fonctionne est très fidèle au film… trop peut-être. Il manque un peu de folie, un petit pas de côté. L’album se termine avec des dessins sublimes de Bill Sienkiewicz, dessinateur en 1984 de l’adaptation comics du Dune de David Lynch et qui ne manquait pas de folie. A lire en tout cas.
Sylvain Bonnet
Frank Herbert, Lilah Sturges & Drew Johnson & Bill Sienkiewicz, Dune, traduit de l’anglais par Enzo Pirat, Editions Delcourt, février 2024, 136 pages, 16,95 euros