Portrait de Franck Sharko, héros des romans de Franck Thilliez

Franck Sharko est un personnage inventé par Franck Thilliez. Nous le verrons dans un total de huit romans (Train d’enfer pour ange rouge, Deuil de miel, Le syndrome [e], Gataca, Atomka, Angor, Pandemia, Sharko), sur une saga qui en comporte dix au total (La Chambre des morts et Mémoire fantôme).

Pourquoi huit ? Et bien, parce qu’il partagera ensuite l’affiche avec le lieutenant Lucie Henebelle et que deux tomes lui seront consacrés afin que l’on en apprenne plus au sujet de ce nouveau personnage.

Sharko, ou Shark « Le requin » pour les intimes comme il aime tant se surnommer lui-même dans plusieurs de ses enquêtes. Attention à ne pas écrire « Charcot » qui renvoie à une maladie neurodégénérative, même s’il y fait allusion parfois lui-même, avec une bonne dose d’humour noir. Shark, donc, parce qu’il arbore avec brio ce caractère tenace et perspicace. Il ne lâche plus sa proie quand il la tient jusqu’à la résolution de l’affaire !

A force de lire ces romans, je m’en suis formé une image. Je dirais qu’il fait à peu près 1m85, carrure très costaude. Chevelure poivre et sel, il me fait penser un peu à Harrison Ford dans le film Six jours sept nuits sauf qu’il faut lui ajouter un petit bouc supplémentaire. Il a entre quarante-cinq et cinquante ans. Voire un peu plus dans certains tomes. L’auteur ne donne que très peu de description au sujet de ses personnages, cependant il insiste beaucoup sur les traits des caractères, ou alors les manières de se tenir et d’agir en public.

Sa simplicité me plaît, autant vestimentaire parlant que dans ses attitudes. Il ne lâche jamais sa paire de chaussures bateaux, une sorte de mocassins vintage, anciennement à la mode, et puis autant dire, qu’il ne fait pas attention aux détails, car il les portera jusqu’à l’épuisement.

Tantôt il porte des habits qui ne sont pas assortis, tantôt il porte des habits trop grands, il ne vit pas au-dessus de ses moyens. Son appartement est modique. En clair, l’image que l’on a des commissaires de police s’effondre totalement avec Franck.

C’est un homme soigneux et ordonné, il souffre d’ailleurs de maniaquerie : tout doit être rangé à sa place, rien n’est laissé au hasard, chaque chose à son emplacement. Cela se traduit aussi par sa façon de travailler, toujours en respect des règles et des protocoles, loin de l’image du flic-barbouze

C’est un sensible, un amoureux, un romantique. Un homme marié, avec une vie de famille des plus chaotiques. Comme la vie est pour pleine d’épreuves et de mauvaises surprises, il développera avec le temps des côtés négatifs. Son cœur souffrira, son cerveau sera encrassé par toutes les horreurs qu’il va voir, et il en paiera le prix fort. D’ailleurs aussi bien qu’il le dit : « On n’oublie jamais les sourires que font les criminels au moment de leurs arrestations », on sait à partir de ce moment-là, que son travail prend une place très importante, trop importante dans sa vie.

Il plaît beaucoup à la gente féminine, car c’est un homme entier, sincère et direct. Il ne passe pas par quatre chemins lorsqu’il a quelque chose à dire, et derrière ces gros bras, et ce moral en béton, se cache une âme d’enfant, qu’il faut cajoler et consoler. Ce n’est pas un dragueur, ni un frimeur. Lorsqu’il aime, il aime et rien ne peut venir diminuer ce sentiment.

Sharko est donc un homme prêt à tout pour les gens qu’il aime, mais meurtri par ses multiples expériences, conséquences directes de son métier. Franck Thilliez ne le ménage pas, et lui fait subir toutes sortes de supplices. Heureusement que ses valeurs lui font garder la tête haute !

 

Un dernier mot sur Franck Sharko : c’est un des meilleurs personnages de fiction que j’ai pu rencontrer. A force de lire ses aventures et de rentrer totalement dans son esprit, j’ai l’impression de le connaître personnellement, comme un ami, comme une personne réelle.

 

Charlène Joubert

 

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TRAN D’ENFER POUR ANGE ROUGE

Un cadavre en morceaux est retrouvé aux environs de Paris. La victime a été décapitée et son corps martirisé a fait l’objet d’une mise en scène défiant l’imagination.

Le commissaire Franck Sharko est dépêché sur les lieux. Les ténèbres, il connaît: sa femme a disparu depuis six mois. Aucun signe de vie, aucune demande de rançon. Et cette nouvelle affaire, en réveillant le flic qui dormait en lui, va l’emmener au coeur de la nuit, loin, beaucoup trop loin.

 

 

 

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DEUIL DE MIEL

 

Une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Pour le commissaire Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l’entraîner au plus profond de l’âme humaine : celle du tueur… et la sienne.

 

 

 

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LE SYNDROME [E]

Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle… Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille.
Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés… Il n’en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko, en congé forcé.
Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko.
Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada, les deux nouveaux coéquipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d’une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire.
Ceux qui ne connaissent pas le syndrome [E], ne savent pas de quoi ils sont capables…

 

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GATACA

Quel lien entre onze psychopathes gauchers et l’homme de Cro-Magnon ?
Alors que Lucie Henebelle peine à se remettre de ses traumatismes, l’ex-commissaire Sharko se voit relégué à des enquêtes de seconde zone. Telle la découverte du corps de cette jeune scientifique, battue à mort par un grand singe.
À nouveau réunis pour le pire, les deux flics plongent aux origines de la violence, là où le génome humain détermine son avenir : l’extinction.
Bienvenue à GATACA…

 

 

 

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ATOMI[KA]

Lucie Henebelle et Franck Sharko, policiers dans la fameuse section criminelle du 36, Quai des Orfèvres, tentent de se remettre d’un drame qui a failli les séparer. Ils essaient de faire un enfant, en vain. Et à quelques jours de Noël, ce qui les attend est loin d’être l’annonce d’un heureux événement. À l’heure où tout le monde rentre se réchauffer, le froid, la mort et les souvenirs maudits guettent. Une affaire d’envergure démarre alors. Christophe Gamblin, journaliste de faits divers, est retrouvé mort de froid, enfermé dans son congélateur. Sa collègue et amie a disparu, alors qu’elle enquêtait sur un gros dossier dont personne ne connaît le contenu. Sa seule trace est son identité griffonnée sur un papier, détenue par un enfant errant, très malade, aux organes déjà vieillissants. En parallèle, une ancienne affaire de femmes enlevées refait surface : des victimes jetées vivantes dans des lacs quasi gelés, et secourues in extremis par des coups de fil mystérieux à la police. Tandis que l’enquête s’accélère, Sharko est confronté à de vieux démons. Une ombre évolue dans son sillage, jouant avec lui, et semblant particulièrement lui en vouloir. Un duel secret et cruel s’engage alors, détruisant le flic à petit feu.

 

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ANGOR

La quatrième aventure commune de Lucie Henebelle et Franck Sharko plonge ces derniers dans les mystères de la mémoire cellulaire…

D’où vient ce cauchemar qui la hante depuis sa greffe de cœur ? Camille, gendarme à Villeneuve-d’Ascq, voit chaque nuit une femme enfermée l’appeler au secours. Un rêve aussi réel qu’un souvenir. Elle n’a dès lors plus qu’une obsession : retrouver l’identité de son donneur.
À une centaine de kilomètres de là, Sharko et Henebelle n’ont guère le temps de pouponner leurs jumeaux : une femme, victime d’une longue séquestration, les yeux presque blancs, dépourvus d’iris, a été découverte… sous un arbre.
Et leur enquête prend un tournant plus curieux encore lorsque Franck comprend qu’à chaque nouvelle piste, il est devancé par une jeune femme, gendarme dans le Nord…

 

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PANDEMIA

Comme chaque matin, Amandine a quitté sa maison de verre pour les locaux de l’Institut Pasteur. Mais ce matin-là est particulier. Appelée pour des prélèvements à la réserve ornithologique du Marquenterre, la microbiologiste est déconcertée : trois cadavres de cygnes gisent sur une étendue d’eau.
En forêt de Meudon, un homme et son chien ont été abattus. Dans l’étang tout proche, un sac de toile contenant des ossements : quatre corps en kit.
Et pendant ce temps, une grippe à la souche non identifiable vire à l’épidémie et fauche jusqu’aux plus robustes du quai des Orfèvres, mettant à l’épreuve Franck Sharko et Lucie Henebelle…

 

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SHARKO

« Sharko comparait toujours les premiers jours d’une enquête à une partie de chasse. Ils étaient la meute de chiens stimulés par les cors, qui s’élancent à la poursuite du gibier. À la différence près que, cette fois, le gibier, c’était eux. »

Eux, c’est Lucie Henebelle et Franck Sharko, flics au 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène.
Lucie n’a pas eu le choix : en dehors de toute procédure légale, elle a tué un homme. Pour protéger Lucie, Franck a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d’être confiée au 36, car l’homme abattu n’avait rien d’un citoyen ordinaire, et il a fallu lui inventer une mort à sa mesure.
Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l’enquête et s’enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine…

 

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LA CHAMBRE DES MORTS

Imaginez…
Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints.
Devant vous, un champ d’éoliennes désert.
Soudain le choc, d’une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d’euros.
Que feriez-vous ?
Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.

 

 

 

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LA MEMOIRE FANTOME

Quatre minutes. C’est le temps d’un souvenir pour Manon. Après, tout s’efface.
Dans ces conditions, pas facile pour Lucie Henebelle de trouver par qui la jeune femme vient d’être agressée. Et de comprendre la signification des mots gravés au creux de sa paume : « Pr de retour ».
Lucie le pressent, la clé de cette affaire réside dans la mémoire fragmentée de Manon. Une mémoire à laquelle plus personne n’a accès…

 

 

 

 

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