Sarah Vajda, Les Jeux sont faits

Sarah Vajda est membre de la petite bande à Boojum. Aussi ne pouvions-nous pas faire un article comme si de rien n’était sur Les Jeux sont faits, son dernier roman. Mais pourquoi se priver du plaisir de vous le présenter tout de même en laissant parler son éditeur ? 

Présentation de l’éditeur

Une femme fuit le programme d’euthanasie obligatoire mis en place par l’État : un roman dystopique mené par un style éblouissant.

Mireille s’en va.
Mireille prend la fuite.
Mireille sauve sa peau. Tout simplement.
 
Un gouvernement vient de décider qu’après l’âge de 68 ans, l’euthanasie serait obligatoire. Mesure d’économie. Les vieux coûtent cher, comprenez-vous. Parvenue à cette limite légale, Mireille décide qu’elle n’obéira pas. « À l’innommable, l’injuste, l’intolérable, ne jamais consentir ! », tel est son mot d’ordre. Dans son road trip, elle croise la route de Davia, une adolescente fascinée par la liberté et la soif de vie de son aînée.
 
Sarah Vajda, écrivain salué par des stylistes de haute altitude comme Guy Dupré, écrit comme son héroïne fuit, avec rage et ironie. Avec nostalgie aussi, parfois, mais une nostalgie nerveuse, furieuse, qui vient percuter notre époque assoupie ; à l’image de Mireille — « plus Carmen que Bovary », comme la décrit l’auteur —, personnage magnétique que le lecteur n’oubliera pas.
 
Les jeux sont faits ? Rien n’est moins sûr…

Sarah Vajda, Les Jeux sont faits, Le Cherche midi, mars 2024, 336 pages, 21 euros

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