Le bâtard de Kosigan II : le fou prend le roi de Fabien Cerutti

Histoire et fantasy

Fabien Cerutti, passionné de jeu de rôles et de jeux vidéo, agrégé d’histoire, s’est lancé avec L’ombre du pouvoir dans la saga du Bâtard de Kosigan dans la fantasy historique, genre de prédilection d’un Jean-Philippe Jaworski. Le fou prend le roi constitue le 2e volume de cette saga au rythme très enlevé comme on va le voir.

Complot contre le roi de France

« Le hasard se révèle rarement un allié fiable. Lorsqu’il se met en tête de passer du côté de l’ennemi, il peut même transformer la meilleure des stratégies en une tourbe abjecte et mouvante. »

1340, ce brave Bâtard de Kosigan est engagé par la couronne d’Angleterre car un complot impliquant des puissances surnaturelles menace son adversaire le roi de France Philippe VI. Mais le bâtard est aussi engagé par le roi de France pour découvrir qui a réellement tué son fils, le dauphin Jean. Et plus son enquête avance, plus Kosigan en découvre des vertes et des pas mures car les peuples anciens, les Elfes noirs au premier rang, n’ont pas dit leur dernier mot… pendant ce temps, en 1899, le descendant de Kosigan est plongé dans le coma, ses proches cherchent à savoir pourquoi. Ils ne seront pas déçus en tout cas par la lecture des mémoires du Bâtard.

Ça foisonne grave

Le fou prend le roi est une lecture souvent passionnante mais aussi complexe. L’intrigue foisonne chers amis ! On nage en plein feuilleton et c’est tant mieux. L’auteur mélange histoire et fantasy comme vu dans le précédent épisode, ce qui suscité l’étonnement des protagonistes du XIXe siècles, très perplexes devant l’apparition d’Elfes noirs ou de dragons durant la guerre de cent ans, sans compter un Guillaume le Maréchal plus que centenaire et toujours mentor du roi d’Angleterre. En tout cas, on ne peut que recommander ce deuxième volume du cycle du Bâtard de Kosigan de Fabien Cerutti.

Sylvain Bonnet

Fabien Cerutti, Le bâtard de Kosigan II : le fou prend le roi, Gallimard Folio Fantasy, illustration d’Alain Brion, septembre 2024, 608 pages, 10 euros

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