Game of Thrones, un Hors-série par le Point Pop : Winter is ending !

Cinquième des hors-séries du Point Pop, Game of thrones entretient la flamme !

Sortie idéalement calée, soit un mois avant le début de l’ultime et huitième saison de Game of Thrones, ce nouvel opus des HS du Point Pop, (précédente recension du HS 4 spécial SF ici) arrive à point nommé pour réviser nos connaissances sur la série culte.

Et attiser la flamme ! L’on sait ici, notre goût pour GOT, son monde profus, ses sources et sa vision iconique d’un moyen-âge mythifié.

Car l’hiver va prendre fin. Littéralement, The season final, 8ème et ultime du grand’oeuvre martinien, ne passera pas l’hiver. Révélations et fracas débarquent le 15 avril sur OCS en France et partout dans le monde.

Sous-titré Mythes et Origines, rien moins qu’un magazine profus de 100 pages, pour nous sustenter en attendant le 15 avril. Car ça y est ! On y est enfin ! Six épisodes de 54 à 80 minutes, d’un coût record de 15 millions de dollars par épisode. Sans attendre que le créateur GRR Martin ait fini son cycle romanesque (huit années sans nouveau tome !), la saga va se terminer sur le petit écran, par une dernière saison.
Le dernier sera diffusé le 20 mai. Et il faudra tenir jusque là !

Et tout le monde l’espère, elle sera magistrale ! À la hauteur des attentes suscitées par la qualité proposée jusqu’à présent.

The game begins, 1er long preview de HBO du 3 mars 2011 Saison 1

Plaisir is coming

Car ne boudons pas notre plaisir, depuis Star Wars et Harry Potter, nous n’avions pas assisté à la naissance, à la reconnaissance, d’un univers imaginaire d’une telle ampleur. Et à l’adhésion si forte du public aussi.

Un monde qui se nourrit d’abondance aux improbables moments qui jalonnent l’Histoire. Continûment et sans relâche, jamais, des faits violents et mythiques. Ces hiatus connus ou non, qui ont marqués les chroniques.
Où prouesse, couardise, félonie et rachat embrasent les chants du trouvère au plus grand plaisir de la cour subjuguée.  Et qui passant les portes des châteaux, deviennent mythes et légendes pour les veillées et les bardes. Finir dans les livres, devenir images,et séries télé, des manuscrits enluminés 2.0, icônes animées du futur.

Power and grace, trailer de la saison 2

Vieilles connaissances et chers disparus

Difficile alors, de ne pas spoiler dans un tel numéro. Bien obligé. En revenant sur la chronologie du cycle de façon sélective. En proposant 7 chapitres, un par saison, composés d’épisodes majeurs, le lecteur aguerri aux terres de Westeros sera en pays connu. Le béotien – y-en a-t-il encore ? – quant à lui, prendra le risque de se voir révéler la litanie des morts cruelles.

Des coup de théâtre. Forts nombreux, forts vicieux et si addictifs dans la saga du trône de fer.

Chaos, teaser de la saison 3

Le point particulièrement intelligent du hors-série, est l’approche contextuelle des sources historiques très diverses du récit martinien (pour encore plus de sources voir l’article de Boojum de votre serviteur sur le livre de C. Delaunay ; lien au début de celui-ci). Qui s’abreuve tout autant aux sources médiévales qu’à la culture fantasy européenne. Les trahisons célèbres, les mises à mort et les vengeances, les guerres de succession, les invasions barbares contenues ou non derrière murs et grande muraille, femmes fortes et guerriers à la figure chevaleresque ou mercenaire assoiffé de pouvoir, conseiller perfide et éminence grise soucieux de nation ou pas….

Choc, chute et apogée

The War is not won, trailer de la saison 4

Des trames classiques aussi aux mondes du jeu de rôle, avec les figures maîtresses des cartes en jeu dans la partie. Reine et fou, paladin et pendu, mort et sort, épée et poison. Des arcanes en mode majeur, qui laissent, et c’est là tout le sel de la bible narrative de GRR Martin, la place à des retournements, des prouesses scénaristiques, que le plus madré des lecteur/spectateur ne voit que rarement venir, et encore moins deviner.

Preview de la saison 5

Car tous, autant que nous sommes, avons crié des ” Ah mais non ! Pas lui ! Ça s’fait pas ! Il/elle peut pas mourir ! Nooooooon ! ” Et autres interjections vociférantes idoines…Car comme dans toute bonne quête, les sacrifices injustes ont été nombreux. Et les survivants, des familles décimées, semblent encore plus déterminés à l’ultime messe finale. À ce processus propitiatoire du sang versé sur l’autel de la foi. Qui lie pour encore mille années le tout contre le chaos. Ou peut-être, est-ce le chaos le grand vainqueur. Ces cavaliers, glaçants et omnipotents, ce roi de la nuit, frère et compagnon de l’imagerie des cavaliers de l’Apocalypse, devient le symbole de la pestilence et de la mort, contrepoids nécessaire au feu et à la folie des hommes.

Sept royaumes ou em/n/pire

The past is already written, teaser de la saison 6

Donc, si empire, il y a, après les sept royaumes déchirés et reconquis, celui-ci ne peut perdurer que par son devoir de protection des peuples. Puis survivre à son ambiguïté fondamentale. Car la leçon sibylline, comme les exemples de l’Histoire rappelés par les nombreux focus du numéro, tout pouvoir même noble, corrompt. Mais les temps obscures, ceux qui ont besoin de héros et de légendes, sont aussi les racines d’ères futures. Où l’oubli l’emportera.

Rien ne résiste au temps. Même la meilleure mémoire, même les meilleures défenses érigées en hauts murs et grande muraille. We watch ! Inutile doxa, les gardes de nuit ou les clercs des tours de savoir, peuvent échouer aussi et voir revenir les abominations que sont guerre, chaos et noirceur. Les meilleures armes de l’hiver. Mais, toujours, des résistants surgissent. Des savoirs renaître. Et comme Samsagace Gamegie dans le seigneur des anneaux, et Samwell Tarly dans GOT, les hommes, les humbles, les simples scribes, sont les vrais élus, voir les vrais héros. Car eux seuls sont les destinataires de ces histoires qui doivent et méritent d’être lu, étymologie première du mot : légende !

Compte-à-rebours final

Alors, pour respecter le montage de la revue, et son choix d’épisodes cultes, cet article vous propose un enchaînement de bandes annonces. De la saison 1 de Games of Thrones à la saison 7, jusqu’aux trailers de l’ultime saison 8 qui arrive le 12 avril. Une succession de teasers, trailers et bandes annonces qui tiennent effectivement du mythe et touche du doigt l’origine des fables, des contes et des rêves. La magie d’un univers !

Bande-annonce officielle, saison 7

À chacun de gloser sur les possibles révélations de la final season. Des couples réunis ou maudits, des familles recomposées ou détruites, des maîtres reniés et des disciples aigris, des géants rabaissés et des nains grandis. Nul doute aucun, que l’apothéose sera au rendez-vous. Comme dans ce superbe numéro.
Alors, quels seront vainqueurs, les vaincus ? Baratheon, Greyjoy, Frey, Martell, Tully, Bolton, Tyrell, Lannister, Stark, Targaryen ?

Agrémenté d’une bibliographie (références pour rolistes et gamers comprises ! ), test, statistiques insolites, entretien, et pourvu d’une excellente iconographie, il n’y a plus qu’à s’incliner : révérence et chapeau bas à toute l’équipe du Point Pop !

Au petit jeu de preferiti, entre nous, quelle est votre maison préférée ? Et votre personnage ? Pour moi, la famille Stark et Tyrion Lannister !

Winter is ending (or not) !

L’ultime bande-annonce the final season de GOT, vue 48 millions de fois

Marc Olivier Amblard

Le Point Pop, Hors série numéro 5, Game of Thrones, Mythes et origines.

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