« Les Brontë », une biographie familiale


Jean-Pierre Ohl, l’auteur de la dernière biographie en langue française parue sur les Brontë est à la fois un formidable artisan et un honnête critique, un lecteur véritable, ce qui fait de son livre le parfait parangon, l’idéaltype de l’échec de la biographie d’écrivain. À son insu, cet ouvrage de facture et de lecture agréables signe la condamnation d’un genre devenu monnaie courante. 

Procès en désublimation ?

Exercice de mise à plat ? 

 De quoi s’agit il exactement dans ce courant récent en voie de généralisation ? 

Tout d’abord, identifions le genre. Anticlassique et pompier. Pas un oxymore.  Qui réfute le geste critique et prétend à l’exhaustivité toujours plombe le texte. En absence de litotes, de ruptures, de coupures, l’académisme triomphe, éteignant le feu.  

Pour le dire beaucoup plus simplement la multiplication des documents, des savoirs et des preuves ne peut servir qu’à une démonstration et pour démontrer quoi que ce soit, il faut au préalable avoir établi une ligne directrice, un fil rouge solide et non jeter en pâture au lecteur la longue suite des faits et des gestes, des mots et des sentiments qui forment le temps mort de toute vie — ici une vie d’écrivain — en espérant que ce miroir retourné fournira une image. Derrière le miroir, il n’y a rien. 

Les Anciens, moins orgueilleux, se contentèrent déjà de ce que Barthes théorisera sous le nom de biographèmes, voulant faire mémoire d’une vie en sa singularité et non en sa banalité. 

Travers de l’âge démocratique, hubris du chercheur, manque de vitalité intellectuelle en un temps où l’idéologie arase, surtout recherche désespérée d’un lectorat plus étendu qu’il ne devrait l’être, les éditeurs d’aujourd’hui réclament aux mercenaires des lettres des ouvrages, susceptibles d’être lus, appréciés et aimés non plus par « la ménagère de moins de cinquante ans » mais sa benjamine, pur produit du collège unique, bachelière, vite licenciée en socio, lettres, psycho ou même en philosophie — qui, toute sa vie, sortie du domaine de la recherche et même de la pensée, prétendra vivre en femme cultivée, lors qu’elle n’a à l’université banqueté qu’à l’auberge espagnole, nourrie du fumet et du songe de ce qu’est réellement la culture. Pour aller vite, un ensemble de valeurs indépendantes de la sociabilité humaine, un supplément d’âme, disait Barrès : un ensemble de valeurs et d’affects inutiles, suressentiels seulement qui, pour unique fonction n’auront que l’hypostase des vies humaines, soumises à la finitude et pour conséquences l’apaisement des consciences par la pratique d’actes auxquels s’accrochent des valeurs qui réchauffent l’âme humaine qui n’existe pas en son essence, créée de toutes ces pièces, connue sous le nom de « culture »  et par la suite porteuses de mille bienfaits. Le plus haut témoignage de notre dignité…  Pratique de la joie devant la mort, ardent sanglot, réparation du monde, la culture est l’ensemble des forces qui résistent à l’idée de la finitude, une tentative de domestication de l’angoisse, une nécessité intérieure de donner une forme à l’informe, du sens au non sens, de la singularité au banal, une idiosyncrasie pure à usage du monde, maturée dans le silence et la solitude, un ensemble de pensées à visées esthétiques, herméneutiques et consolatrices.  Handke parlera « d’avant-pensées composant le récit historique d’un monde idéal. » Bref, sans la culture, l’homme ne serait pas ce qu’il est mais serait tout de même biologiquement homme. Ce supplément critique, herméneutique et esthétique possède entre autres pouvoirs celui d’abolir et l’espace et le temps.  À longueur de bras, Virgile et Valéry, sur le rayon de nos bibliothèques, cohabitent comme Brontë et Barrès, Anna et Emily, Sapho et Didon, donnant au lecteur l’illusion vivante d’être de son temps et d’un autre, de vivre ici et ailleurs. Sans sombrer dans la folie échapper aux vicissitudes humaines.  Un truc de ouf, Zazie, si on y songe un peu. 

Sculpture des soeurs Brontë de Jocelyn Horner

La lectrice idéale voudrait, lisant une biographie, saisir un peu du mystère qui fit de X, non pas une jeune femme qui tenait un journal intime ou composait des tableautins,  mais le scripteur et l’esprit qui, dans un si frêle corps, conçut et osa, à telle date, dans sa situation et dans telle société, Les Hauts de Hurlevent ou L’Âge mûr, la Valse, Persée et Gorgone et aussi un peu de qui fit de Y, non pas un ingénieur ou un militaire, mais un des écrivains majeurs de son temps : Goethe, Chateaubriand ou Claude Simon.  Ce secret gît dans l’œuvre et il n’est de biographie que de l’œuvre étendue à l’auteur. Le contraire : partir de la vie pour en déduire l’œuvre ne sert jamais à grand chose et j’enrage de voir la littérature affadie chaque jour par de semblables travaux et des hommes de talent, comme Jean-Pierre Ohl, être soumis à un aussi vain exercice. 

A quoi bon tant travailler pour un si maigre résultat ? 

Au domaine très ancien de Biographie s’illustrèrent, sans hélas en fixer le canon – il faut bien que chaque génération redécouvre la quadrature du cercle et se convainque que tout naît avec elle ? — Michel de Montaigne, relecteur de Suétone et de Tite-Live, suivi, pour aller vite par Marcel Schwob, ses Vies imaginaires et de Roland Barthes, son affaire de « biographèmes » :

Si j’étais écrivain et mort, comme j’aimerais que ma vie se réduisît, par les soins d’un biographe amical et désinvolte, à quelques détails, à quelques goûts, à quelques inflexions.  

 Au sortir de notre lecture, nous ne savons aucun détail, aucun goût ou aucune inflexion : seulement comment la lande et les choses arrivées firent un peu de la matière des œuvres, à peine une vague sociologie d’une époque. 

De Barrès, il me souvient qu’il ne sortait jamais sans son parapluie, mangeait peu, fumait davantage, exténuait ses visiteurs en les conduisant, d’un pas vif, du boulevard Maillot à la Chambre des députés et jusqu’à un âge avancé, se retournait sur les élégantes.

Un homme frileux, un aventurier… de la pensée seulement, un esthète.  Grand nerveux, il sera l’homme des instantanés, des éclairs de pensée et des volutes, un sprinter et non un adepte de la course de fond, un dilettante passionné, pas un obsessionnel, un Casanova des idées et non un amant véritable : pas un idéologue.  Ce moraliste amusé et non pas obstiné préférera toujours au mot exact le juste son, surtout ne saura jamais prendre au sérieux ni les hommes ni le monde ni lui-même. La profondeur et les gouffres toujours l’effrayeront aussi saura-t-il toujours repérer à la surface des choses les sources des abysses, sans s’y perdre  jamais. Le caractère est destin, le style l’homme. Ni les mots ni les gestes n’importent vraiment.  Pour méconnaître le moins possible un homme, il faut le considérer non comme personne mais comme personnage et croire que le théâtre dit plus vrai que le réel, que chaque homme a l’âme de son emploi, que son visage, ses gestes et ses penchants comptent plus que ses discours. Un bon biographe est toujours — Barthes Diderot… — un homme de théâtre. On pourrait d’ailleurs déduire du retrait du théâtre dans la culture générale l’abandon d’une certaine justesse de pensée. Je m’égare.   

De Giraudoux, qu’il aimait les caniches et les oiseaux des îles, disparaissait sans qu’on s’en aperçoive et parlait à un ami imaginaire quand son travail de diplomate le rasait. 

Un distrait authentique que la vie n’avait pas réussi à accrocher et qui la recomposer de manière magistrale. Myopie, distraction, terreur de l’ennui, dégoût de l’hystérie ou l’inverse, sensualité ou absence de sensualité, ce que mange et boit un écrivain vaut plus que ses idées sur le monde, le sabayon de Stendhal, les Je me souviens de Georges Perec.  

Et de Roman Gary, je me souviens qu’il aimait les très jeunes filles, que parfois la colère le submergeait jusqu’à lui faire lancer des pavés contre des vitrines de cinéma, qu’il s’était ruiné la santé à manger des cornichons à la russe, qu’il était un ours, aussi un homme jaloux et de mauvaise foi et pourtant un type aux états de service militaire impeccables, quoiqu’il se plût à se sous-estimer. Un connard véritable et un homme admirable. Un cocktail de faiblesse et de force, qui le conduirait, homme honorable, à n’agir pas toujours en homme de bien, à en souffrir et à vouloir toujours expier ses manquements. 

Portrait authentique des soeurs Brontë, dit «à la colonne» peint par leur frère Branwell (c. 1834). De gauche à droite : Anne, Emily et Charlotte. À l’origine, Branwell avait peint son portrait dans ce tableau, entre Emily et Charlotte. Il a ensuite recouvert sa figure d’une colonne. Ce portrait est exposé à la National Portrait Gallery à Londres, Angleterre.

A partir de ces presque rien se dessinent les profils des personnages futurs des livres à venir   

Des Brontë, après avoir achevé ce livre, je ne sais rien. Enfin je sais des dates, des lieux, des conduites répétitives, des faits, des songes creux, des généralités sociologiques mais aucune inflexion particulière. Je n’entends pas le son de leur voix à chacune ni n’imagine leur couleur préférée.  Enfin pas plus après la lecture qu’avant, Anne selon moi est vêtue de jaune pâle, Emily de rose et Charlotte de bleu. J’en sais presque moins d’en savoir davantage en l’absence d’écriture (graphein ) de la vie (bio), en l’absence de  ligne force, de fil rouge, je suis perdue dans les détails et le sens m’échappe. Le biographe doit être dramaturge et partant courir le risque de la tyrannie. Reconstructeur, le biographe n’est que le romancier d’un livre dont il connaît les chapitres et la fin. Ni un enquêteur de police ni un scientifique. Fichu plaquage du scientisme et des méthodes des sciences dures sur les sciences molles, labiles : humaines en un mot. 

Aux Zweig et aux Maurois, vilipendés de n’être pas assez précis et documentés, a succédé une cohorte de tâcherons des lettres, bibliothécaires scrupuleux, universitaires ou si peu, dépouillant avec soin toutes les sources, sans les critiquer et sans adopter, à titre hypothétique ou empirique, un point de vue augural, une grille de lecture.

 X, Emily Brontë a écrit ceci dans sa correspondance privée ou Y, Alain-Fournier, dans la même collection, a affirmé ceci ou cela. Le lecteur des Lettres choisies de la famille Brontë, 1821-1855, trouvera  les mêmes informations : ce qui signifie que le biographe croit ferme à ce que Charlotte écrit à ses amies, son éditeur, les hommes dont elle est ou se croit amoureuse, ses sœurs, son frère et son père. Le moyen de croire une famille si bien dressée à la modestie et au blabla lénifiant de la religion-recours ?

Chloe Pirrie (Emily), Finn Atkins (Charlotte), Charlie Murphy II (Anne) dans le film de Sally Wainwrigh La Vie des sœurs Brontë (2017)

Au delà de la chronologie assez bien connue qu’apporte ce livre réellement juste et bien écrit ? 

Les écrivains ont ceci de particulier qu’ils vivent en dormant comme migre l’oiseau de paradis, sans prêter, leurs paysages et leurs grammaires tout intérieurs, l’attention aux paysages, aux hommes et aux choses, que les hommes d’ordinaire leur prêtent. Biographer un écrivain, ici trois écrivains voire quatre personnages, exigeait une sélection drastique pour éviter la redite et surtout tenter d’approcher le mystère Brontë. Qu’a inventé l’étrange quatuor ? Qu’a-t-il apporté à la Littérature ? Qu’est-ce qui fait ou vaut que l’on se souvienne de lui ?

Quand Barthes fondait la notion de « biographèmes » pour célébrer trois logothètes Sade Fourrier et Loyola ou que Roger Vaillant restituait en des préfaces d’une intelligence remarquable et Laclos — l’amour conjugal et la sépulture commune — et Gobineau — quelle jubilation que de voir célébrer Les Pléiades par un compagnon de route du PCF ! — ou que Pol Vandrome découvrait au lecteur l’âme de Jean Anouilh : l’exact instant où il abandonnait La Sauvage et Antigone, pour devenir l’Hurluberlu ou la folle de Chaillot, tous accédaient à l’avance au vœu barthésien : ne se souvenir que de ce qui justifiait que l’on composât la biographie d’un mort, son œuvre, le grain d’une voix, ses fragments de discours, pas les mots ordinaires, seulement ceux qui, entre tous les siens, lui furent propres.  

Qu’importent les anecdotes ! Elles peuvent se succéder et les savoirs s’accumuler, éloignant, chaque page davantage, la raison qui précède à l’exercice : ce que le quatuor des Brontë apporta à la littérature anglaise, la littérature des femmes et la littérature mondiale. Qu’on le veuille ou non la meilleure des biographies des Brontë demeurera toujours la préquelle de Jane Eyre composée cent dix-neuf ans plus tard par Jane Rys sous le titre de la Prisonnière des Sargasses, il suffit de substituer le pays Littérature à la Jamaïque pour retrouver justement la pensée d’avant, l’Arcadie de Peter Handke.  

Le lecteur qui voudrait bien comprendre enfin la condition de possibilité d’avènement d’un génie familial en sera pour ses frais.  La question se pose aussi chez les Claudel, deux sur trois mais chez les Brontë ce fut quatre sur quatre. Quarté gagnant pour tous les survivants ou presque puisque Branwell, qui constitua le brandon du feu littéraire des trois sœurs, s’éteignit vite, vaincu, garçon, par la nécessité de sortir du cocon et d’affronter, précepteur, le monde. Sur la question on pourra lire Le Précepteur de Lenz et méditer sur la vie d’Hölderlin pour mesurer la divine providence offerte aux femmes dans une société où, instruites de l’art d’écrire par l’expérience de la lecture, elles avaient toute licence de tenir un journal intime et ce d’autant plus que l’examen de conscience constitue le socle premier des protestantismes…  une piste inexplorée parmi d’autres car enfin l’aventure de ces quatre enfants ne va pas de soi comme ne va pas de soi de prénommer du nom de famille de sa propre mère, elle même auteur d’un ouvrage au titre assez évocateur : Avantages de la pauvreté dans le domaine de la religion comme il ne va pas de soi de grandir à l’ombre de trois mortes, mère et sœurs aînées. 

Tout n’est pas à jeter dans ce livre, exceptée la méthode qui lui préexiste. Par exemple, à la fin, reprenant un peu tard la main, Ohl s’éloigne des sources et commence à penser.  Il rectifie et démonte la fabrication de la « légende noire » des Brontë par sa première biographe contemporaine Elizabeth Gaskell ce qui est fort intéressant, comme il évoque la réattribution au mâle de la famille l’œuvre des sœurs par un monde, stupéfait et sans doute blessé par l’éclosion d’un génie féminin à trois voix.   

Isabelle Adjani (Emily), Isabelle Huppert (Anne) et Marie-France Pisier (Charlotte) dans le film d’André Téchiné Les Sœurs Brontë (1979)

Parfois aussi il rate son coup de très peu

En effet, il était extrêmement intéressant de s’arrêter un moment sur la figure du pasteur Patrick Brontë, le patriarche. En première analyse, la réévaluation de sa figure mérite d’être saluée.  L’auteur, hélas, ne pousse pas le portrait jusqu’à ses ultimes conséquences et ne se pose jamais la question de la possible part de tyrannie ou de perversion contenue chez un homme qui enterra une épouse et six enfants, survécut six ans à la dernière, n’eut jamais l’idée de chercher une cure dans un lieu moins pollué et d’un climat moins rigoureux, enfin s’opposa au mariage tardif de la seule survivante. 

Pour être pasteur, il n’en fut peut-être pas moins monstre… et la légende noire pour avoir été sottement déduite de la lande et de la grisaille des murs du domaine, n’en était peut-être pas si fausse. Les apparences, les lettres et les faits, peuvent s’avérer trompeuses. 

Patrick Brontë, selon Ohl, ne fut pas le moins du monde un austère pasteur, condamnant par sa rigueur extrême ses enfants à jouer les « Enfants terribles » mais un irlandais, barde à ses heures et comme son propre père « conteur émérite », adorateur de la poésie au point d’en apprendre des volumes entiers par cœur, se considérant lui même comme « un peu excentrique », Il avait même en sa verte jeunesse publié deux recueils de poèmes. De même, les enfants Brontë ont connu des bourgs plus vivants que n’en connaissent les enfants des gilets jaunes aujourd’hui, puisque leur biographe y dénombre onze épiceries et cinq bouchers. Au presbytère, on lit des journaux et le monde, contrairement à ce que la Vulgate infirmait, y entrait. On y parlait politique et non seulement théologie.  De toutes ces informations que faire ?  Simplement Ohl nous rassure, la vie des Brontë fut moins sinistre qu’on ne l’a affirmé longtemps. Un peu maigre pour dire la vie de quatre merveilleuses personnes, toutes   mortes à moins de quarante ans, puceaux à l’exception de Charlotte, morte enceinte, et de Branwell, précepteur congédié par une bourgeoise qui se joua de lui… Branwell mourut alcoolique et opiomane, Anne et Emily résignées, je n’ai été convaincue ni de la normalité du foyer Brontë ni de celle du père, qui m’est apparu comme un rien abusif.    

Le mot fin gît dans l’œuvre seule, que la psychologie des profondeurs, à défaut de la psychanalyse, pourvu qu’elle ne fut pas trop appliquée, disciplines auxquelles servent aussi les techniques classiques d’exégèse littéraire comme l’analyse des locutions et du vocabulaire récurent, éclairerait mieux que la succession des faits. Une exception à mon reproche le témoignage rapporté d’une amie de Charlotte : Mary Taylor : 

Elle me dit il y a longtemps qu’un malheur était souvent précédé chez elle par le rêve souvent répété qu’elle rapporte dans Jane Eyre, celui de porter un petit enfant en pleurs et de ne pas pouvoir le calmer 

Nul ne sait si ce rêve vient hanter Charlotte dans les derniers jours du mois de mars 1855. Au matin du samedi 31, elle traverse l’épreuve tant redoutée, emportant son enfant dans la tombe. 

La biographie commençait ici, Charlotte, la moins perturbée des sœurs Brontë, souffrait de manie prémonitoire, ses rêves se réalisaient toujours… particulièrement un, devenir écrivain… 

En espérant que Jean-Pierre Ohl ne m’en voudra pas de ma sincérité comme Ariane Charton m’en voulut. Elle a reçu un prix littéraire pour sa biographie d’Alain-Fournier dans cette même collection, quand moi, je n’ai pas d’éditeur. 

Il n’empêche. J’ai pour moi mon intime certitude de lectrice des Anciens, d’admiratrice de Barthes, de Vandrome, de Schwob, de Maurois même. 

Sarah Vajda

Jean-Pierre Ohl, Les Brontë, Gallimard, « folio / biographies », février 2019, 320 pages, 9,50 eur

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