Les sept pierres de l’espace, cinquième tome du Capitaine Futur

Une saga fondatrice  

Saluons ici le travail d’un éditeur passionné par l’histoire d’un de nos genres préférés, la science-fiction. Le Belial’ publie le cinquième tome de la saga du Capitaine Futur d’Edmond Hamilton, plus connu dans nos belles contrées francophones sous le nom de Capitaine Flam. Paru initialement dans les années 1930 et 1940, la série a marqué l’âge d’or de la science-fiction. Et a inspiré Star Wars pour le meilleur et pour le pire. Le héros, Curt Newton et son équipe réussissent à chaque fois à déjouer les complots des criminels les plus rusés et les plus cruels du système solaire. Et cette fois-ci, que va-t-il lui arriver ?  

Pas de vacances pour un héros  

Le capitaine Futur est en congés ! Accompagné de la belle Joan (un jour, ces deux-là vont finir par passer à l’acte) il visite un cirque interplanétaire. S’y produit Ul Quorn, un ancien scientifique radié des cadres pour des expériences douteuses. Ils ignorent encore que ce Quorn est à la recherche des sept pierres de l’espace, d’origine martienne, censées lui donner un pouvoir faramineux sur le système solaire. Il a déjà tué d’ailleurs pour cela. Et le capitaine Futur est sollicité, avec ses robots Otho et Grag et Simon Wright.  

Une fois dans le voltigeur Risssman filant vers New York dans la nuit étoilée, Otho demanda, une lueur d’excitation dans les yeux : “Alors, chef, on repart dans l’espace ?”            

— Oui, dit Curt d’un air grave. Et je crois bien que, pour une fois, tu auras ton content de danger. 

Ul Quorn va être un de ses plus redoutables ennemis…  

Le parfum entêtant de la nostalgie  

Volontiers démodé pour certains, la saga du Capitaine Futur s’avère pourtant une lecture des plus distrayantes. On y retrouve les rebondissements les plus variés, démontrant le talent d’Hamilton à surprendre son lecteur. Bien sûr, la psychologie des personnages est sommaire, c’est du pulp. Mais le pulp, c’est la nostalgie camarade (il n’y a qu’à voir la magnifique couverture de Philippe Gady).

Et en ces temps troublés, la nostalgie réchauffe le cœur : lisez Capitaine Futur.  

Sylvain Bonnet  

Edmond Hamilton, Les Sept Pierres de l’espace, traduit de l’anglais par Pierre-Paul Durastanti, illustration de couverture de Philippe Gady, Le Bélial, « pulps » juin 2020, 216 pages, 15,90 eur

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