Romain Gary, Romans et récits, deux tomes de la Pléiade


Il aurait bien ri, Gary, de se voir en Pléiade. Peut être pas tant que ça !  

Ne s’est jamais pris au sérieux. Dans sa vie, en définitive, une seule affaire, l’escadrille Lorraine, dont il fut l’un des rares survivants. Aussi, malgré lui, tourmenté par la condition faite au « juif » en Europe, quelque adhésion que le sujet désigné porte à sa religion, ses rituels et son dieu dans le monde réel, particulièrement aux alentours de Vilnius entre 1914 — année de sa naissance — et  80 — celle de sa mort volontaire à Paris.  

Gary en Pléiade. Gary au programme des collèges et des lycées, Gary écolo, Gary défenseur des minorités, toutes les minorités, les somatiques, trans et trav, comme les confessionnelles et les « raciales », Gary, l’ami des migrants, Gary, le défenseur des femmes, le sauveur des éléphants, Gary, ennemi des virilités abusives, tellement certain que les femmes sauveront le monde, Gary le juste, Gary le magnifique, Gary, le Résistant désormais au service du vivre-ensemble de Nat Léduc. Un peu fort de café. 

La Pléiade en sa grande sagesse, pour sa première livraison, a omis les livres qui fâchent, Le Grand Vestiaire, Tulipe, Europa et l’Angoisse du roi Salomon. Pourtant ce sont eux qui, sur la balance du jugement, font de lui un écrivain capital pour un siècle où le menteur est cru et le sincère, moqué, un siècle où la charité, l’aide humanitaire, les droits de l’homme sont devenus de très juteux business et où les catégories lisible/illisible ne se déclinent plus sur le mode du jugement éthique et esthétique mais d’Est en Ouest et du Nord au Sud sur celui de l’idéologie. Or, toute la puissance de Gary tient à l’importance qu’il donne à la contagion du mal et à l’inexistence quasi générale du bien : demain la victime se fera bourreau, le collaborateur, un auxiliaire précieux de l’enfance abandonnée, la putain, la meilleure des mères, le cinéma, le réel. Le roman ici s’impose comme un lieu que la morale a déserté, laissant, sur la page blanche du livre, les hommes revivre en liberté l’expérience première de l’Éden et redécouvrir ce qu’il appelle « l’affaire homme ».  

En homme élégant, Gary, pas si caméléon que chacun à l’envi le proclame, a peut-être simplement tenté de tirer les marrons du feu, et en dépit de son adhésion au thème fallacieux du « caméléon », le texte de l’album Pléiade rend fort bien justice à Gary et offre à son lecteur un recueil de portraits et de photos époustouflants : particulièrement les clichés d’Arieh-Leïb Kacew, son père auquel il ressemble davantage qu’à Ivan Mosjoukine, quant à la longue préface et à l’édition des deux premiers volumes de textes choisis, quelques désagréments que causent l’oubli des seconds et troisièmes romans (Le Grand vestiaire et Tulipe), elle inscrit fort savamment et consciencieusement dans l’histoire littéraire américano-européenne une œuvre longtemps mal considérée. 

Le lecteur, honnête homme ou critique, pourrait s’arrêter ici : Oyez braves gens, Gary est en Pléiade, courez chez votre libraire acquérir les deux premiers volumes. Hélas, le lecteur, s’il prend la plume, parfois, toujours, se pique d’ajouter son grain de sel dans la vague d’éloges, son grain de sable dans le rouage parfait de la reconstruction nécessaire à toute rhétorique funéraire. Convenez que c’est là son droit le plus constitutionnel…   

Quelques mots donc pour replacer l’homme et l’œuvre à leur date et dans leur contexte. Ajar naquit autant du mépris critique que de je ne sais quelle rêverie de vie-œuvre et d’œuvre-vie. 

Sur la scène du monde, Gary affecte une pose assez en vogue dans les années 60/70, celle qu’arbora Gainsbourg avant que l’alcool ne le métamorphose en Gainsbarre, le look du séducteur désabusé mâtiné d’un soupçon d’aventurier à la Kessel ou à la Monfreid qui toujours plaît aux Dames. Ça marche sur les plateaux télé et ses ex se feront biographes. Gary longtemps a peu intéressé les universitaires. 

En fait, nazi rock, comme un os en travers de la gorge pour Gainsbourg l’enfant caché qui jouait au petit Poucet dans les belles forêts de France, quand miliciens ou Allemands s’en venaient vérifier les listes et les pantalons des élèves. Nazi rock encore pour Monsieur Salomon, le roi du Pantalon, un des meilleurs Ajar paru en 79. Gainsbourg avouera en vouloir davantage aux miliciens qu’aux Allemands et Tulipe insistera sur le motif « du village d’à côté », dont les habitants sont gens paisibles qui tiennent leur sagesse des rois du Silence, de la Prudence et de l’Indifférence : les trois singes qui ne voient, n’entendent et ne disent mais. 

Au delà du Personnage, un auteur existe bel et bien, qui a filé de sacrés coups de pied à Dame Littérature-de-Clèves, ses enfants et ses petits-enfants, un auteur russo-francophone à l’américaine, qui aurait mérité attention. Particulièrement la relecture stylo à la main de son Pour Sganarelle, apologie du roman total, voie pour l’instant assez minoritaire en France mère des Lettres et des Arts. Considérée sous cet angle, l’œuvre s’impose nettement moins foutraque qu’on la prétend et surtout nettement plus à distance de son auteur.  Dans sa manche, deux atouts, sa gueule de baroudeur au cœur tendre toujours à prendre soutenue par la force des survivants.  Un visage pis que beau, surtout comme le vin bonifié à mesure qu’il vieillit, avec ses incroyables yeux couleur de mer après la tempête. Le nom de cette tempête ? La guerre. Un vrai dur, basané à l’exercice physique et à la souffrance. Aviateur.  Bégé par la seule grâce de l’uniforme, la casquette toujours de travers il balade sa carcasse d’Est en Ouest, de Bulgarie à Hoolywood comme il traversait l’Ethiopie et le Tchad du temps où il était, un des mille, héros de la France libre.  La revanche de l’ancien Niçois dont les sens furent sûrement aiguisés par les belles du Sud dorées comme pains au sortir des fournils… Qui n’a pas connu Nice baie des Anges ne pourrait se représenter l’exacte condition d’un long jeune homme au visage un peu morne et presque inexpressif — là que l’Album de la Pléiade prend toute son importance, il ressemble à s’y méprendre au jeune Roland Barthes — qui, une guerre plus tard, aura ce visage incroyable où toute la Tartarie à l’envi défile sabre au clair…  Le mari de Lesley Blanch a le visage du Voyageur. À Nice baie des Anges, donc 

Y avait des starlets et des babys 
Toute une jeunesse qui rêvait 
Quand j’avais 18 ans

Du côte des remembers 
J’ai pris des flash et des coups au cœur 
Brûler mon hasch pour un hamburger 
Mais c’était mon bonheur

Si t’avais goûté 
A Nice baie des anges en plein été 
Avec tous ces anges à tes côtés 
Tu n’pourrais plus rêver

Si t’avais connu 
La Nice baie des anges à moitié nu 
Les voitures de sport sur les avenues 
Tu regretterais tout ça… 

Gary en Pléiade ! Une des étoiles du Gallimard boulevard, l’un d’eux, rebelle, métèque, rastaquouère « Algérien bon à rien » comme le tançait élégamment le marchand de fruits de Nice qui le voyait d’un mauvais œil courtiser sa fille … une des étoiles de Gégé, le bon aryen qui tentera en 1941 de racheter — Aryen, il l’avait certifié sur l’honneur — avec « des capitaux aryens », dans le document il prend soin de mentionner la pureté des fonds — la maison Calmann-Lévy. Opération manquée, Gallimard se contentera d’avaler Denoël après la guerre et l’assassinat de son fondateur.

Gary entre dans la prestigieuse collection dont Jacques Schiffrin, l’inventeur solitaire puis le responsable éditorial, fut débarqué en novembre 1940 en application de la loi du 3 du mois précédent… Gary entre dans la prestigieuse collection dont l’inventeur fut congédié comme un laquais et aussi inélégamment rappelé en vain par lettre en 1945.   

Saveli, père de Jacques, docker à Bakou, ville de l’empire russe et aujourd’hui capitale de l’Azerbaïdjan, s’était associé à un certain Alfred Nobel, chimiste, pour se lancer corps et âme dans l’aventure naissante de l’or noir quand la révolution russe le promena, fétu de paille, fragment d’épouvantail, de Genève à Monte-Carles avant qu’il n’installe durablement — enfin il l’espéra — ses pénates à Paris. 

Jacques, né lui aussi à Bakou, crut pouvoir s’y enraciner. Il fonda en 1923, au 6, de la rue Tournefort, les éditions de la Pléiade/Schiffrin and Co. et en 1925, la Société des amis d’Icelle avant d’accepter sur l’insistance de son ami André Gide de tomber dans l’escarcelle de Gallimard ou d’étendre le lectorat de sa fabuleuse collection…

Bref,  Schiffrin se fit Gallimardeux, perdit,  bon juif, son trésor et son emploi avant de prendre un aller-simple pour New York. Gide, fidèle en amitié comme à son habitude ne l’abandonna et le soutint financièrement. Pour mesurer l’importance de Schiffrin dans la vie de Gide, il suffit de se souvenir que Schiffrin fera avec Herbart partie du « voyage en URSS », de lire leur correspondance et le journal de Gide à la date du 21 novembre 1950. 

De ce vichysso-résistantialisme français dont deux Résistants avec les armes de l’esprit et l’imprimatur de l’Institut allemand ont avec un rare brio incarné Camus et Sartre, Gary n’ignore rien, qui redeviendra russe sous le manteau de Gogol pour composer l’œuvre d’Ajar.  Il se réservera le plaisir sombre d’un feu d’artifice dans Pseudo, la pénultième livraison, signée Ajar, un de ses maître livres, son livre-testament…comme une flambée de bois à l’encontre de France la double, mère et marâtre. Quel besoin de demeurer français hors l’épisode de la France libre ? Quelle nécessité de demeurer français après que les Français une seconde fois aient congédié De Gaulle et s’en soient revenus à leur mode préféré, celui, jésuite, des  « compromissions » et des accommodements en tous genres ?  

Caméléon, Gary ?

Inutile d’aller chercher cette métaphore, il suffisait de relire Jacques le fataliste. Nul ne sait où il va et de cette tragédie commune, l’écrivain solitaire fabrique la condition de possibilité de tous les bonheurs. À la manière de Shéhérazade devisant habilement, Jacques, Romain et les autres tiennent la mort en respect, à distance respectueuse aussi sa cohorte de harpies — bêtise, méchanceté, suffisance, vanité… — qui avec une violence sans pareille dominent le monde, particulièrement celui des Lettres françaises où pullulent les orontes et où les Jacques se font rares. Dans ce contre la montre et la mort, entre deux guerres – la bataille de Fontenoy pour Jacques et celle de France pour Gary — et les prisons — celle de Jacques et celle de la Vieillesse — le roman picaresque demeure le seul lieu où vaincre la mort. 

Or, par deux fois, le destin avait frappé notre nouveau fataliste, la première en le faisant naître juif dans l’empire russe, la seconde en lui donnant Mina Owczynska pour mère. Telle la bonne fée des contes des temps jadis, celle-ci avait, menant son fils à Nice, adouci le dictat des Parques. Aussi le rescapé ne pouvait-il, à moins de ne pouvoir de sa vie se regarder dans une glace, qu’obéir à l’ordre de sa mère et marraine, devenir, bon qu’à ça, écrivain français. Plus facile à dire qu’à faire n’est-il pas, Monsieur Kléber Haedens et consorts ? Aussi comme Gary arrivait au milieu du chemin de sa vie, il admit n’avoir réussi qu’à demi sa mission et fit ce que toujours font les faibles, exilés, femmes, minorités sexuelles ou politiques quand ils se piquent d’avoir du succès, il tricha, rusa. Pour devenir écrivain français, surtout pour abolir le mépris des chers confrères, il lui fallut changer de stratégie. Après bien des détours, son avion atterrit au 5, rue du Bon Aryen ô pardon rue Gaston Gallimard. Un Vittel pour l’officier abstème de retour au mess ! Saluts et vivats !       

 « Rires et larmes » note la préfacière au limen de son texte, vie ou mort me semblerait préférable.

En effet les jeux répétés sur l’identité de son père, Arieh Leïb Kaciew, à l’instar des lettres omises ou surajoutées chez Perec, ont pour principale, si ce n’est unique fonction, de rappeler à son lecteur que Romain Gary seul existe, Roman Kaciew, disparu, victime de la Shoah par balles en compagnie de son père et ses frère et sœur. Il ne s’agit en aucune façon d’un homme qui fit de sa vie et de ses pseudonymes œuvre, simplement d’un type qui a sauvé son âme après sa peau, retardé l’heure de son suicide, graphomanant et écrivant. De plus — la faute à la baie des Anges ! — pour crime d’avoir épousé une starlette démente, Gary, honnête homme, avait charge d’âme et se vit condamné à payer des frais de clinique continuels. 

L’œuvre et elle seule comme réponse à la connerie et à la mort, le projet était simple et il l’a accompli de cent façons sous un certain nombre de noms en diverses langues comme à l’accoutumée les exilés… Gary, c’est Charlot soldat, revenant vingt fois à la charge, toujours rendu à sa condition d’homme de l’air, d’acrobate, de saltimbanque, de clown lyrique, qui à la fin ne triomphe que par la ruse de l’obèse, du géant, du nanti ou du riche, celui qui se tient, fil de fériste, entre  prosaïsme et monde des idées et donne toujours la victoire au premier.  

Pour clore ce sujet qui fâche, l’insistance à dorer la pilule et finalement à offrir à Gary la place qui lui revient d’écrivain de langue française, quelques mots du thème du faussaire s’imposent.  Gary se vécut en faussaire à l’instar de Gainsbourg, aussi de Georges Perec. 

Il serait trop long de développer ici cette affaire de faux et d’usage de faux, commune aux deux auteurs, simplement noter que la figure de Gaspard Winkler accompagnera toute l’œuvre de Perec, de 58 à 81, comme celles du Baron et de Cagliostro, celle de Gary, certes sur un autre mode mais pour une même raison, en châtiment d’un même crime : avoir survécu et aussi se sentir toute sa vie en clandestin, illégitime, sans pour cela se penser ou se vouloir le moins du monde juif. Toujours cette vieille histoire de Souvenirs obscurs d’un juif […] né en France, polonais comme Goldmann, russe pour Gainsbourg et Gary…  Tout ceci se trouve en quelque sorte théorisé dans La mort sera calme, le faux livre d’entretien, signé Bondy/Gary dont Gary a seul composé et les questions et les réponses.  Dans cet extravagant et éblouissant montage, Gary fabule pour dire le vrai : le colonel De Gaulle lui aurait jeté au visage le fameux « Vous reviendrez, ce sont les meilleurs qui se font tuer », évidemment apocryphe qui voulait simplement signifier, je n’étais pas digne, encore aussi  qu’il n’en reviendra pas enfin seulement sa carcasse, son corps âme quelque part en rade  au-dessus d’une des  cibles, villes ou hommes, bombardées.  

Trop de dames ont écrit sur Gary pour mesurer l’impact de la guerre et du SPT sur sa psyché. Il suffit de se promener dans les carrés militaires de tous les cimetières de France pour y découvrir, John ou Jack, les noms de vétérans anglais, américains ou australiens, venus, quelques soixante ans plus tard, rejoindre leurs petits gars. Là, qu’ils étaient leur vie durant demeurés. Y pouvaient rien eux ni personne davantage, pas même la meilleure des épouses où leurs fils selon la chair. Chacun d’eux reprendrait la place, de toute éternité pour lui réservée auprès de ses camarades. Chacun d’eux en son temps, mort dans la Bataille de France, mort pour l’inutile et utile combat contre le nazisme qui ne disparaîtrait de la surface du monde le 8 mai 1945. Le grand sujet, le seul sujet.    

Tout le reste est pipeau. Il faut vivre, oncle Vania. Vivre/écrire. Pour Gary dire le monde, dire les hommes, s’oublier puisque l’on existe déjà plus, âme en suspension, quelque part n’importe où entre Afrique équatoriale française, Londres, Syrie et Abyssinie, boire le vin des morts et le transfigurer en sang vif. Tort d’insister sur les identités diverses. Il n’en posséda jamais qu’une, celui du rusé Ulysse. Métis/métisse.  Pas un Achille ou un Hector, un errant, un exilé, un émigré qui ne rentrerait jamais à Ithaque, devenu français par la guerre et seulement par elle, sa place était au cimetière avec ses camarades. Le reste… Ecrire, inlassable, contre la mélancolie, la folie, remercier dieu qui n’existe pas pour le cadeau suprême offert par son peuple qui existe surtout dans l’imagination des antisémites, que constitue la possible création de mondes où d’être un homme d’honneur on ait la liberté avec des chiffres et des lettres… Cyrillique, hébraïque ou latin, l’alphabet importa peu à cet écrivain pour qui l’élégance suprême n’était ni la belle ni la novlangue mais la réparation d’une création abîmée et la restitution d’une certaine idée de l’homme, en l’absence de laquelle le voyage ne valait pas la peine d’être poursuivi.

 Le bestiaire de Gary comportait les chiens : la fidélité, les éléphants, la mémoire et la force et le serpent, la ruse. 

Pas le caméléon… 

À suivre donc l’intégrale attendue d’une œuvre capitale dans la collection de feu Jacques Schiffrin.  

Sarah Vajda

Romain Gary, Romans et récits I et II, sous la direction de Mireille Sacotte et pour l’album, Maxime Decout, Paris, Gallimard, mai 2019

Tome I. Édition publiée sous la direction de Mireille Sacotte avec la collaboration de Firyel Abdeljaouad, Marie-Anne Arnaud Toulouse et Denis Labouret. Le volume contient : Éducation européenne — Les Racines du ciel — La Promesse de l’aube — Lady L. — La Danse de Gengis Cohn. 1536 pages. Prix de lancement 63.00 eur jusqu’au 31/12/2019.

Tome II. Édition publiée sous la direction de Mireille Sacotte avec la collaboration de Firyel Abdeljaouad, Marie-Anne Arnaud Toulouse, Denis Labouret et Kerwin Spire. Le volume contient : Adieu Gary Cooper — Chien Blanc — Les Enchanteurs — Gros-Câlin [Émile Ajar] — La Vie devant soi [Émile Ajar] — Pseudo [Émile Ajar] — Clair de femme — Les Cerfs-volants — Vie et mort d’Émile Ajar. 1728 pages. Prix de lancement 66.00 eur jusqu’au 31/12/2019.

Les deux tomes sous coffret. Prix de lancement 129.00 eur jusqu’au 31/12/2019

L’Album Romain Gary. Album n° 58. Iconographie commentée par Maxime Debout. 248 pages, 200 illustrations. Edition hors commerce : les Albums de la Pléiade ne sont pas mis en vente, mais offerts gracieusement par les libraires, à l’occasion de la Quinzaine de la Pléiade, pour l’achat de trois volumes de la collection ; les albums ne seront pas réimprimés. 

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