Les 10 plus beaux westerns du cinéma
L’homme qui n’a pas d’étoile (King Vidor, 1955)
Encore le conflit entre les petits fermiers et les grands ranchers. Comme toujours chez King Vidor, cette réflexion typiquement américaine sur l’individualisme, l’espace et la propriété est exacerbée par un héros magnifique. N’y allons pas par quatre chemins : dans L’Homme qui n’a pas d’étoile, Kirk Douglas incarne l’homme que tous les hommes voudraient être et que tous les enfants rêvent de devenir.
Pat Garrett et Billy le Kid (Sam Peckinpah, 1973)
Plutôt que de choisir l’attendue (et spectaculaire) Horde sauvage, je vous conseille d’aller faire un tour vers ce Peckinpah moins connu, introspection sur ces deux célèbres tueurs, aussi paumés l’un que l’autre, se suicidant à petit feu, dans un Ouest qui n’a jamais autant ressemblé à un terrain vague. Dans Pat Garrett et Billy Le Kid, la violence suraiguë du cinéaste se métamorphose en poème mélancolique.
La Captive aux yeux clairs (Howard Hawks, 1952)
En 1832, des trappeurs américains et français remontent le Missouri pour commercer avec les tribus du Nord. À bord du navire : une princesse indienne, dont chacun tombe évidemment amoureux. Hawks observe ses personnages avec humour et tendresse. Et La Captive aux yeux clairs, cette odyssée sur le fleuve encore vierge, nous fait oublier jusqu’à l’existence du mot « cynisme ».
Vera Cruz (Robert Aldrich, 1954)
Une course au trésor dans le Mexique des années 1860, sous Maximilien. S’entremêlent des hors-la-loi américains, des révolutionnaires mexicains et des nobles français ! Dans Vera Cruz, Aldrich, déchaîné, nous offre une idée folle à chaque plan. Et il est très amusant de voir la fougue de Burt Lancaster buter sans cesse contre le stoïcisme de Gary Cooper.
Claude Monnier
Bon choix. Je me permets de signaler deux films qui auraient pu mériter de figurer dans ce classement: Coups de feu dans la sierra de Sam Peckinpah et Sept hommes à abattre de Budd Boetticher.